Calixthe Beyala, décorée et candidate à l'Elysée
Calixthe Beyala, décorée de la légion d’Honneur, vise l’Elysée
La romancière franco-Camerounaise, Calixthe Beyala, lors de sa remise de légion d’Honneur, ,jeudi dernier, a indiqué son intention de briguer la présidentielle 2012.
C’est à l’amphithéâtre de la Sorbonne de l’avenue Malesherbes dans le 17e arrondissement de Paris, que Claude Imbert, directeur du Point, a épinglé la médaille de chevalier de la légion d’Honneur sur la poitrine de Calixthe Béyala. Mais la vraie surprise est arrivée un peu plus tard, quand, au cours de la soirée, la romancière a annoncé son intention de se présenter aux élections présidentielles en 2012. Dès à présent, avec le collectif Egalité Citoyenne, elle part à la collecte des cinq cent signatures nécessaires pour valider sa candidature.
Plusieurs personnalités du monde des médias, du spectacle et de la politique sont venues la féliciter. Parmi eux, Franz-Olivier Gisbert de France 2, Mariejosée Alie et Luc Laventure de France Ô, Claudy Siar de RFI et président de Tropiques FM, le comédien et metteur en scène (et vieux compagnon de lutte), Luc St Eloy, la chanteuse martiniquaise Yasmine Modestine, et encore Francis Lalanne ou l’animatrice des Maternelles sur France 5, Elisabeth Tchoungui (qui a traversé tout Paris en moto-taxi pour ne pas rater l’événement !). La chanteuse Esther Divine à clôturé la cérémonie par une Marseillaise revue et corrigée.
Primée et condamnée, mais militante
Mère de deux enfants, Calixthe Béyala est une professionnelle de l’écriture. En 1987, à 23 ans, elle publie son premier roman, C’est le soleil qui m’a brulée la peau. Depuis la romancière en est à sa 19e parution, dont le petit dernier sorti cette année, Les lions indomptables, aux éditions Albin Michel.
Femme provocatrice et à la langue bien pendue, elle a déjà été plusieurs fois primée pour ses livres. En 1996, elle recevait le grand prix du roman de l’académie française pour Les honneurs perdus, mais était aussi reconnue coupable de plagiat pour Le petit prince de Belleville…
Mais Calixthe Beyala est avant une militante active pour la défense des causes des minorités dans la société française, un symbole dont peu de monde a oublié l’intervention en 2000, sur la scène des César, en compagnie de Luc saint-Eloy, pour revendiquer une plus grande présence des minorités sur les écrans français. Enfin, elle a estimé que sa candidature, au printemps 2010, à la tête de l’Organisation internationale de la Francophonie, avait été un échec à cause du président de la République. Voilà sans doute une bonne raison de poser sa candidature à la fonction suprême !
Alfred JOCKSAN (agence de presse GHM)
En images (photos Alfred Jocksan)
Calixthe pose avec Luc Laventure et Marijosée Alie de France ÔClaudy Siar, Elisaberth Tchoungui, MJ Alie et Claude Imbert
Esther Divine et Luc Saint-Eloy
Franz-Olivier Gisbert et Calixthe BeyalaAvec Jacques Chevrier, président de l'association des écrivains de langue française, et son épouse
Les amis de Calixthe
José Pentoscrope, président du prix littéraire Fetkann, FOG et Yasmine Modestine