Cap Outre-mer et Victorin Lurel
Lurel invité du think tank Cap Outre-mer
Légende photo : Au premier plan, de gauche à droite, Vanessah Machire, responsable méthodes et pilotage au groupe Allianz, Célia Bichara, chef de marché SFR, Victorin Lurel, Dominique Maximin, président de Cap Outre-mer, Audrey Bichara, service des fusions acquisitions chez Citigroup, Jacques Galvani, directeur général Casino Développement, Valérie Commin, attachée principale au ministère de l’Economie. A l’arrière plan, Kenny Jean-Marie, directeur-adjoint de cabinet au secrétariat général du ministère de l’Intérieur, Régis Cornélie, chef d’entreprise La fabrique des Douceurs, Alan Rodolph, expert comptable, Régis Holo, auditeur financiern Patrick Petit, associé et membre du comité de direction KPMG France, Carl Vieira, senior manager, KPMG, Dominique Terosier, associé Accenture.
Après leur dîner avec la ministre de l’Outre-mer, les membres du think tank, Cap Outre-mer, ont reçu Victorin Lurel mardi soir. Les membres de Cap Outre-mer sont de jeunes Ultramarins qui présentent tous un parcours d’excellence et qui, à l’instar de tous les clubs de réflexion, essaient de faire partager leur vision socio-économique du monde en général, de l’outre-mer en particulier. Avec le président de la Région Guadeloupe, ils ont abordé quatre principaux sujets à commencer par celui des valeurs des départements français d’Amérique. « il nous faut prendre conscience de nos potentialités, a dit Victorin Lurel, avoir un regard positif sur nous-mêmes ! ». Il a aussi été question du « déficit de production des intellectuels guadeloupéens ». Les membres de Cap outre-mer comme le président Lurel sont d’accord pour dire que « les décideurs naviguent au radar ; ils n’ont rien pour structurer leur pensée en amont de la décision. » Il y a une impérieuse nécessité de disposer de tableaux de bord… Ils se sont d’ailleurs retrouvés autour de cette formule « publish or perish » (publier ou périr). Ils ont encore évoqué le rapport de l’Antillais à l’entreprise et au travail. Là encore, ils se sont trouvés d’accord avec leur hôte pour dire que « l’entreprise n’est pas un lieu d’exploitation et que le profit est normal pourvu qu’il y ait un vrai partage des richesses produites ». Ils ont encore pointé les banques qui ne jouent pas le jeu auprès des entreprises pour les aider à se doter de capitaux propres… Lurel a été très sensible à la formule d’un des penseurs de Cap Outre-mer qui parlé de « remettre au goût du jour le plaisir de l’effort »… Sur les institutions, les convives ont abordé le sujet en prenant du recul par rapport à l’actualité du rendez-vous élyséen des élus de Guadeloupe en début de semaine. « Nous avons insisté sur la question du mode de gouvernance », explique le leader du think tank, Dominique Maximin. Si Lurel est pour son assemblée unique, Cap Outre-mer n’a pas cherché à défendre une idée particulière mais à faire un état des lieux par rapport au degré d’autonomie que prévoit le droit français. « Assemblée ou collectivité unique, l’essentiel est d’avoir un exécutif unique », ont-ils fait prévaloir, d’accord là-dessus avec le président de la Région Guadeloupe. Victorin Lurel a vanté « une société de projets, contre l’idée du seul projet de société »… Sensible au travail de Cap Outre-mer avec ses entretiens de l’excellence, il les a assurés du concours de la Région pour leur prochaine édition. Quant au prochain repas du think tank, il devrait se faire en avril. Des perches ont été lancées en direction de Serge Létchimy, le président de la Région Martinique.
FXG (agence de presse GHM)