CM 98 Non a nou
Une journée autour des noms de familles antillais à Saint-Denis
Dimanche 13 février, de 10 à 18 heures, à la Bourse du travail de Saint-Denis, le CM98 organise une journée sur le thème « Non an nou – Non nou », consacrée à l’histoire et la généalogie desfamilles antillaises.
Firmine Richard et Harry Roselmack sont les parrains de la journée porte ouverte organisée dimanche 13 février, à Saint-Denis par le Comité marche du 23 mai 1998 (CM98). Au cours de cette journée, les participants pourront découvrir l’identité et la généalogie des esclaves de la Guadeloupe et de la Martinique, le nom des habitations sur lesquelles ils travaillaient, l’année et le lieu de leur naissance, le nom de leurs propriétaires esclavagistes … Ils pourront encore apprendre comment furent attribués, après l’abolition de l’esclavage, les noms de famille de la grande majorité des Antillais d’aujourd’hui. Par ailleurs, seront proposés des exposés et des ateliers sur l’histoire du peuplement des Antilles françaises, les documents d’archives sur l’identité des esclaves (registres des nouveaux libres, registres des individualités, actes notariés, …) et sur la méthode à utiliser pour construire son arbre généalogique. Un film sur l’histoire de la nomination des Guadeloupéens et des Martiniquais sera diffusé et, fruit d’un important travail mené par le CM98, le livre Non an Nou, le livre des noms de familles guadeloupéennes (en attendant la sortie de Non Nou le livre des noms de familles martiniquaises), sera proposée à la vente. Enfin, un débat sur les objectifs du travail mémoriel effectué par le CM98 en France hexagonale clôturera la journée.
Agence de presse GHM
A la Bourse du travail, au 9 rue Génin, Saint-Denis, 93 200, métro porte de Paris (ligne 13)
Le Comité Marche du 23 mai 1998 (CM98), association antillaise créée en 1999 et implantée en Ile-de-France, est connu pour ses actions mémorielles et d’éducation populaire, mais aussi pour son atelier de généalogie et d’histoire des familles antillaises. Après 10 ans de combat, elle obtient du gouvernement que la date du 23 mai soit officiellement celle dédiée, en France métropolitaine, à la mémoire des victimes de l’esclavage colonial.