Congre et homard au TOMA
Gaël Octavia, auteur de la pièce Congre et homard à l’affiche de la chapelle du Verbe incarné
« Avignon, ça sert à préparer la suite »
Que représente le fait d’avoir une de ses œuvres à l’affiche au festival d’Avignon ?
C’est la première fois que j’ai une pièce créée, a fortiori c’est la première fois que j’ai une pièce jouée à Avignon, donc évidemment c’est formidable. C’est l’occasion de montrer mon travail mais aussi de voir sur la très jolie scène de la chapelle du Verbe incarné l’aboutissement du travail de Dominik Bernard et Joël Jernidier.
Quel est l’accueil du public ?
On a de très bons retours. Avignon brasse un public divers et les gens aiment beaucoup le spectacle et le texte. La pièce avait déjà tourné en Guadeloupe et c’est une belle surprise que de voir, dans un environnement non antillais, les réactions d’un autre public…
C’est un public de festivaliers. Avez-vous l’impression que votre texte passe les frontières culturelles ou communautaires ?
Le public de Congre et homard que j’ai vu n’est pas spécialement caribéen et la pièce est tout à fait comprise. Je ne sais pas si je suis universelle ou non, mais la pièce, elle, touche une problématique qui est complètement universelle. Elle est complètement intégrée et appréciée par le public.
Qu’attendez-vous de cette vitrine avignonnaise ?
Se confronter à un nouveau public, c’est toujours intéressant. Avignon, c’est aussi une vitrine pour les professionnels donc on voit leurs réactions… Je sais qu’il y a déjà eu des approches, des contacts qui vont compter pour la suite. Donc évidemment, c’est très important de faire vivre le spectacle. Avignon, ça sert à préparer la suite.
Propos recueillis par FXG (agence de presse GHM)