Dagnet et le FN
Charles Dagnet : « Je ne suis pas FN »
« Je ne suis pas FN, je n’ai jamais été FN et je ne serai jamais FN » Le Guadeloupéen Charles Dagnet (au centre de la photo), ancien president de la FEUDOM, ancien co-president du Collectifdom, syndicaliste, employé au service informatique de la ville de Paris, a tenu à contredire les informations publiées à son sujet lors du compte-rendu de la Journée Outre-mer développement, le 13 avril dernier à Paris. L’ancien membre du trio de tête au Collectifdom de la grande époque (avec Patrick Karam et Daniel Dalin), s’était fait oublier du milieu associatif antillais parisien. En 2012, il resurgit au moment de la campagne des présidentielles. Sidérés, les Antillais découvrent le Guadeloupéen aux cotés de Marine Le Pen, un comme ils ont découvert, à une autre époque, la Martiniquaise Huguette Fatna à côté de Jean-Marie Le Pen…
La candidate de 2012 présente ses comités de soutien issus de la diversité. C’est cette interprétation que conteste Charles Dagnet qui dément toute appartenance à tout comité de soutien. « J’ai simplement apporté mon témoignage à un ami, Me Gilbert Collard qui n’est d’ailleurs pas membre du FN… » C’est ainsi qu’il évoque un compagnonnage avec l’avocat marseillais sur « des combats contre les discriminations ». Il réfute tout lien avec le FN. Il était à une réunion du Rassemblement bleu marine, place-t-il. Il s’amuse toutefois de l’effet produit : « Il semble que des ultramarins aient pris leur carte [du FN] apres cet amalgame. » Charles Dagnet s’estime victime de ceux qui « voient des petits diables partout sauf dans leur jardin ou qui bâtissent les CV du monde sur Internet, qui peut être une gigantesque poubelle ». Quelqu’un, découvrant tout récemment l’e-réputation de Charles Dagnet, s’est opportunément préoccupé de prendre des renseignements sur un de ses proches. Il devait être question d’affaires et le curieux voulait s’assurer que ce « proche » n’avait bien aucun lien lui-même avec le FN. Ce qui explique aussi pourquoi Charles Dagnet éprouve le besoin de clamer : « Je ne suis pas FN. »
FXG, à Paris