Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Archives

Publié par fxg

Des collégiens de Saint-Francois s’offrent la scène du CNDcollege-Macaille-et-Dife-kako.jpg

Ils étaient quinze élèves de sixième du collège Alexandre-Macaille de Saint-François au début, il y a quatre ans. A l’arrivée, ils étaient dix-neuf élèves de troisième, jeudi et vendredi dernier, sur la scène du centre national de la danse à Pantin. Au programme de ce spectacle, une chorégraphie de Chantal Loial, Zandoli pa tini pat, créée pour sa compagnie Dife Kako. A l’origine de cette aventure, un partenariat noué entre le collège saint-franciscain et Dife Kako, entre le professeur de sport, Christine Top, et la chorégraphe parisienne originaire de Pointe-à-Pitre. « Ce projet dure depuis quatre ans, explique Chantal Loial, et là, c’était un aboutissement. L’idée était qu’ils apprennent comment s’approcher le plus possible d’une dynamique professionnelle. »

Prof-Top.jpgChristine Top a eu le bonheur de les conduire à donner un spectacle avec des artistes professionnels : « Ils ont déjà eu une première expérience, il y a deux ans, plus timide. Cette fois, ils ont pris corps dans la création, du début à la fin. »

Ils ont travaillé avec leur professeur durant l’année ; elle connaît les spectacles, la troupe et son travail basé sur le chant, l’humour et la transversalité des disciplines et des cultures avec les danses hip hop, les danses afro antillaises… La troupe s’est rendu aussi plusieurs fois en Guadeloupe au contact des élèves. Une étape qui a beaucoup mis en confiance Lou-Anna. Diana et Salomé pensent que cette expérience a contribué à changer leur comportement et faire évoluer leur talent. Yanna, son caractère ! Maëlle estime que ces années passées au contact de Dife Kako l’ont aidée à grandir, à s’épanouir : « J’avais une petite timidité au début. » « Ma timidité s’est envolee ! », rebondit Mathilda. Mickael a appris l’autonomie, Bruno Junior la maturité. Et si c’est impressionnant au début de danser avec des pros, ces derniers ont su les rassurer. « On prend beaucoup de plaisir à danser avec eux », témoigne Elodie. Loial-et-eleves.jpgLéa a aimé ces passerelles jetées entre la danse et la Guadeloupe. « En utilisant le gwoka, les chants et les danses traditionnels, Dife Kako fait passer des messages sur le chlordecone, sur la société guadeloupéenne et ça m’a plu », s’enthousiasme Orane. « Je n’ai pas l’habitude de danser le gwoka, mais c’est quelque chose que j’aime beaucoup parce que ça vient de mon pays », reprend Mandy.

En juin, ils donneront leur propre spectacle à la salle Robert-Loyson au Moule. L’expérience est vouée à perdurer au collège Macaille et peut-être à s’étendre ailleurs, en Martinique et en Guyane.

FXG (agence de presse GHM)


Ils ont dit

Charles : « C’est une belle aventure parce que danser avec des professionnels, c’est autre chose que de danser seul ou avec des amis. Ça m’a motivé pour l’école. »

Marie-Christine : «  Cette expérience m’a beaucoup aidé au collège parce qu’on fait des ponts avec d’autres matières. Quand tu as appris quelque chose en danse alors tu le sais déjà ! »

Eve : « La danse, on peut la qualifier de repère car dès qu’on a des problèmes, qu’on est désorienté, on a la danse pour se retrouver et se défouler. Ça permet aussi d’exprimer nos émotions. »

Naomi : « Ca m’a beaucoup apporté en termes de connaissances culturelles. Je ne pensais pas que grâce à la danse, j’apprendrais autant de choses. Sans Mme Top et la danse, je ne pense pas que mes années de collège se seraient passées aussi bien. »

Lisa : « En m’engageant, je ne pensais vraiment pas qu’on irait jusque là. Mme Top s’est beaucoup investie ; elle est devenue comme une deuxième maman. »repetition-dife-kako-collegiens.jpg

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
F
<br /> Ah les danseuses......<br />
Répondre