Developpement endogene ou redressement productif :fin de partie pour les commissaires
Fin de mission pour les commissaires au redressement productif
Les trois commissaires au développement productif outre-mer Christian Claudon (Guyane), Jean Rémy Cauquil (Antilles) et Bertrand Couteaux (La Réunion) ne seront pas renouvelés au terme de leur contrat qui s’achève le 15 novembre, apprend-on par la FEDOM qui a ete informee par les interesses eux-memes (Le photo est celle de leur installation par Marie-Luce Penchard en novembre 2010). Ces postes de commissaires au développement endogène avaient été créés en novembre 2009 à l’issue du seul conseil interministériel de l’Outre-mer du mandat de Nicolas Sarkozy et leurs titulaires avaient été nommés en novembre 2011. Ils devaient être les pilotes du développement endogène. Chacun dans son bassin régional devait contribuer à la création et à la structuration de filières de productions locales, promouvoir leur insertion dans l’environnement régional et faire le lien entre les entreprises et les différents intervenants de la sphère économique. Nommés pour trois ans, ils avaient été rebaptisés, avec l’arrivée de François Hollande à l’Elysée, commissaires au redressement productif, et placés sous l’autorité d’Arnaud Montebourg.
Un an apres leur nomination, le socialiste Claude Bartolone, alors rapporteur spécial du budget de la mission Outre-mer de la commission des finances, avait dénoncé leur traitement de 180 000 € net par an « pour un job qui devrait être fait par les préfectures. » En août 2012, le ministre des Outre-mer, Victorin Lurel, avait expliqué que le rôle des commissaires au développement endogène serait « repensé pour être les relais outre-mer du redressement productif ». Et fin août 2013 encore, Nicole Bricq, ministre du Commerce extérieur, disait à leur propos, avant son déplacement en Guyane : « Arnaud Montebourg s’appuie beaucoup sur les commissaires au redressement productif et le travail qu’ils effectuent est extrêmement important pour moi. » Tellement important que le gouvernement réfléchit toujours à la redéfinition de leur poste…
FXG, à Paris