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Publié par fxg

Fé to diez impose son style au Dimanche de la mode à Paris

MODE Fé To Diez photo Alfred Jocksan Paris (4)La jeune société guyanaise, Fé to diez, était l’invitée d’honneur de la seconde édition du Dimanche de la mode à Paris qu’organise l’association les 4A, d’Anne Brandy, et UP-HER Mannequinat. Leur objet : promouvoir la mode  à travers un métissage urbain et soutenir les créateurs dans leur travail.

2 heures de show haute couture et haut en couleur ! C’était dimanche, à la salle Olympe de Gouges à Paris. Cathy Icare de Fé to Diez a débuté la manifestation avec ses créations venues tout droit de la forêt amazonienne. Il y a eu ensuite Karomée, Fauvette Nacto, la Martiniquaise Marlène Potiron, Lucie B, Ouarda Helli, qui a fait sensation avec ses modèles inspirés de la culture algérienne, Isabelle Carré, Abou Dia, Sébastien Payen, Mélanie Dewilde.

MODE--Fe-To-Diez--photo-Alfred-Jocksan-Paris--29-.jpgFé to diez est un trio de la mode guyanaise avec les stylistes Yolande Milzink-Cincinat  et Éliette Dias-Da-Silva et leur directrice artistique Cathy Icare. Le public présent a apprécié et vivement applaudi, notamment la sirène au grand chapeau et finement vêtue, laissant entrevoir des dessous sexy, haut et bas… Emerveillement ! Surnommées les contrarieuses, les trois guyanaises ont fait leur concept dela formule « libre et fiers de ce que tu portes ». Une création raffinée, délicate et colorée. Des modèles unique en leur genre et très valorisants pour la femme d’aujourd’hui. La nouvelle société (Fé To Diez) présentait pour la première fois son logo depuis sa création en 2009 : une tête de paon, oiseau d’Asie venu da la forêt guyanaise. Fé to diez tarde à passer en phase de production en série par manque de moyen mais Yolande et Eliette ont trouvé la parade et utilisent les réseaux sociaux, internet et la bouche à oreille pour développer leur marque, notamment avec des robes de mariées personnalisées. Elles forment un trio très pointilleux et qui ne recule pas devant les difficultés. MODE--Fe-To-Diez--photo-Alfred-Jocksan-Paris--36-.jpg

Eliette et Yolande encadrent une jeune manequin (Photos : Alfred Jocksan)

Il y a du talent, de la créativité, du rêve, de l’engagement dans cette équipe qui donne de la dimension à la haute couture guyanaise. Aujourd’hui, elles en sont de véritables ambassadrices avec leur style , modernisé et festif, aux couleurs créoles, venant de la tradition. Après Paris, la prochaine étape de  Fé To Diez sera le Canada pour le festival des créolo-folies au mois de juillet prochain, à Montréal.

Alfred Jocksan (agence de presse GHM)


MODE--Fe-To-Diez--photo-Alfred-Jocksan-Paris--20-.jpg4 Questions à Yolande Milzink-Cincinat

"le feeling plus que les mensurations"

Comment avez-vous connu cette manifestation ?

C’est à la demande de l’agence Up-Her Mannequinat que nous sommes venus présenter ici notre nouvelle collection. au dimanche de la mode. Notre modèle a été sélectionné pour être sur le carton d’invitation. Il y a beaucoup de fierté et de satisfaction en termes de travail.

Quel a été le fil conducteur de votre défilé ?

Nous avons défilé sur un terme très festif. Nous voulons montrer que l’on peut passer du show au prêt à porter. Nous avons mis l’accent plutôt sur le feeling que sur les mensurations chez nos mannequins. Et, pour terminer ce show, Eliette est venue présenter le paon, notre logo. C’était l’apothéose.

Quelles difficultés rencontrez-vous pour développer votre marque ?

Nos premières difficultés sont financières. Nous avons en nous la créativité mais nous avons besoin d’être soutenues financièrement pour ne pas sombrer dans l’oubli. Nous avançons souvent d’une manière frustre. Nous avons de grandes idées mais quand il n y a pas de sou, on ne peut pas aller chercher la matière première de grande qualité. Sans euro, ce n’est pas évident. Il faut que nous arrivions à sensibiliser ceux qui peuvent soutenir les belles créations.

Pourquoi vous surnomme-t-on les contrarieuses ?

Nous sommes Yolande et Eliette, les contrarieuses. Nous sommes très rebelles. On n’aime pas faire comme tout le monde. On n’aime pas rester dans le classique. Lorsqu’on nous demande quelque chose, nous mettons tout en place pour sortir du lot car nous voulons toujours aller plus haut et plus loin.

Propos recueillis par AJ

 


Defile-Marlene-Potiron---Alfred-Jocksan--1-.jpgMarlène Potiron, le madras au goût du jour

La Martiniquaise Marlène Potiron, a présenté sa création vestimentaire lors du Dimanche de la mode qui s’est tenu ce week-end  à la salle Olympe de Gouges à Paris.

Née à Fort de France en juillet 1960, de parents originaires du Gros Morne, Marlène a débuté dans le milieu associatif et aujourd’hui elle vit de sa création. Depuis près de quinze ans, cette femme passionnée va de succès en succès. Une rencontre en 2007 avec Philippe Girard du Centrex lui permet de participer à son premier salon de mariage à Lognes (77). Defile-Marlene-Potiron---Alfred-Jocksan--14-.jpgUne occasion de faire découvrir ses robes de mariage exotiques mettant en valeur la femme quelle que soit son origine. Installée à la porte de Montreuil à Paris, elle ne connaît pas la crise. Son carnet de commande est plein. Elle valorise le madras qu’elle affectionne avec la dentelle, l’organza, la soie, le lin.  Ses vêtements sont légers, faciles à porter, évasés avec une petite touche européenne et une fantaisie créole, le piqué à l’ancienne.  Agréable à voir et à porter. Sa broderie anglaise rehaussée d’une touche de madras a fait sensation dans le public.  Elle propose un nouveau  rendez-vous le 7 avril pour un prochain défilé lors du Trempage créole à Clichy la Garenne.

Alfred  Jocksan (agence de presse GHM)

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