Emplois d'avenir
Les Outre-mer veulent toute leur part d’emplois d’avenir
Moins d’une semaine après l’annonce par le gouvernement du lancement du projet de loi concernant les emplois d’avenir, les élus des DOM ont fait part de leur intérêt et surtout de leur hâte à voir les premiers emplois créés outre-mer. Sur la France entière le gouvernement évalue le public cible des emplois d’avenir à 400 000 et il propose de créer 100 000 postes en 2013 et 50 000 de plus en 2014. Pour l’Outre-mer, il n’y a pas de chiffrage précis car, explique-t-on rue Oudinot, pour les jeunes, il faut combiner le taux de chômage avec l'inactivité qui ne correspondent pas toujours car beaucoup de jeunes sont tout de même en formation. Sans compter les jeunes qui ne trouvent pas de travail mais qui bougent (surtout en outre-mer). Alors même si les Réunionnais ont établi le chiffre de 19 500 pour le public cible dans leur île (ce qui ferait une cinquantaine de milliers pour les DOM), la députée de Guadeloupe Hélène Vainqueur-Christophe préfère parler d’un taux de chômage de 52.9% des jeunes Guadeloupéens de moins de 24 ans, tout comme les sénateurs Serge Larcher ou Georges Patient qui évoquent une fourchette comprise entre 50 et 60 %. C’est fort de ces ratio que les parlementaires, à l’instar du député Réunionnais Jean-Jacques Vlody, attendent « qu’un principe d’égalité républicaine soit mis en oeuvre pour garantir une juste répartition au regard des réalités des territoires ». Le sénateur maire de Mana (Guyane), pour sa part, se « félicite que le gouvernement ait choisi de confier le pilotage des contrats d’avenir au niveau territorial c’est-à-dire au plus proche de la réalité du terrain ». Bref, l’outre-mer veut toute sa part d’emplois d’avenir et non pas quelques emplois d’avenir à part !
FXG (agence de presse GHM)