Ernest Breleur, 2e volet des exposition 3x3 de la fondation Clément
Les portraits dans visage de Breleur
Ernest Breleur, deuxième temps du 3x3 de la Fondation Clément, est en exposition à Paris
Visages sans visage, visage aux cents visages… Les portraits d’Ernest Breleur déportent la face vers une transfiguration (une transe figuration) saisie par l’obscène et la fulgurance. L’œuvre d’Ernest Breleur a surpris le public parisien, jeudi soir à la galerie des Filles du Calvaire… Simon Njami, le commissaire des trois expositions parisiennes de la Fondation Clément, 3X3 (Hervé Pédurand en avril, Ernest Breleur en mai et David Damoison en juin), aime bien le nom d’Ernest Breleur, mais s’il a choisi cet artiste martiniquais, c’est que dans cette construction à trois volets, il le considère comme le sage de l’étape. « C’est lui qui illustre le mieux la complexité de la création dans les Antilles françaises. Ernest Breleur fait partie des papes de la création artistique des Antilles françaises et Ernest Breleur est un inconnu… Ernest Breleur pèse autant qu’un jeune sorti des Beaux-arts de Paris ! » Il l’a donc choisi car il est de ces artistes qui montrent qu’on peut avoir tout le poids du monde sur une île et peser moins qu’une plume dans le monde. « J’avais envie qu’Ernest prenne la place qui lui revient. Je ne sais pas quelle est sa place, mais on ne peut le savoir que lorsqu’on se confronte au monde… Il a cette particularité qu’il est en questionnement perpétuel. » Les œuvres proposées au public parisien s’inscrivent dans un post-identitarisme (au sens où il a été présenté dans la période coloniale avec une revendication forte voire outrancière qui ne représentait pas forcément l’individu mais qui était dans la masse). « Ernest vit en Martinique, il n’a pas besoin de dire qu’il est martiniquais mais il dit plutôt : je suis le monde. » Mais l’art de Breleur est d’abord une expression, un livre ouvert que chacun peut lire avec son accent et son expérience. Pour Simon Njami, c’est l’identité et l’individu Ernest Breleur qui prennent le pas sur une forme de « nous ». Et le critique d’art conclut : « Il faut cesser de croire que notre spécificité est supérieure à celle des autres. C’est là qu’on devient humain et qu’on touche à l’universel. »
FXG (agence de presse GHM)
Jusqu’au 18 juin, 17, rue des Filles-du-Calvaire, Paris 3.
Le vernissage en image
Simon Njami, commissaire de l'exposition, Ernest Breleur, l'artiste exposé, et Richard-Viktor Saincily, plasticien guadeloupéen.Le Haut-commissaire de la Nouvelle-Calédonie et ancien préfet de la Martinique, Yves Dassonville, Bernard Hayot, Jean-François Cordet, directeur de l'OFPRA et ancien préfet de la Martinique, et Henri de Raincourt, secrétaire d'Etat chargé des relations avec le Parlement.Béatrice Comper de l'ACCDOM, et sa fille Anaïs.Denis Hérelle, le plasticien martiniquais, avec Denis Tchangou, compositeur et arrangeur.Bernard Hayot et Patrick Karam.Josée Lavenaire, principale de collège à Tremblay-en-France, sa fille Gwladys Louise-Alexandrine, professeur d'histoire et de lettres, et sa petite-fille Sohanne Juston.Catherine Hayot et Philippe Lavil.Ernest Breleur et le ministre Henri de Raincourt.Olivier Biancarelli, "l'étoile montante" de l'Elysée, et Nathalie Fanfant, de l'association Tous Créoles et de l'agence de com Madi&Terra.Le sous-préfet à la cohésion sociale de Mayotte, le Martiniquais Grégory Kromwell, et Dorothée Hayot.Jeanne Ngo-Njami-Auscher, galeriste à Strasbourg, John Mwandi-Njami, commercial, Jacques Gaïotti, graphiste (du catalogue 3x3), et Mickaëla Zisse, éditeur photo.L'ancien ministre Jean-Pierre Soissons et l'ancien patron du MEDEF, le baron Ernest-Antoine SellièresIsabelle Biancarelli et Stéphane Hayot.Laurence Kromwell et Hélène Brunetière.Denis Hérelle, Jean-Claude Cadenet, DGOM de la Ville de Paris, et Etienne Nicole, comédien et metteur en scène.Philippe Lavil et les plasticiens guadeloupéens Jimmy Apourou et Richard-Viktor Saincily.Gérard Longuet, président du groupe UMP au Sénat, et Olivier Biancarelli.Marie-Christine Duval de l'agence COMECLA (attachée de presse de la Fondation Clément) et Jean-Louis Corgier de Tour Mag.Mme et Jacques Toubon en compagnie de Marie-Alix Canu-Bernard-Mancini.
Mme et Gérard Longuet, Mme et Ange Mancini, et Bernard Hayot.Simon Njami, Ernest Breleur et un Cohiba esplendida.Rodolphe Hayot et son épouse.Marie-Christine Duval et l'écrivain et journaliste de France-Télévisions, Thierry Méranville.Roger de Jaham, fondateur de l'association Tous créoles, et Jimmy Apourou.Mme et Jacques Toubon, et le préfet de la Martinique Ange Mancini.Maître Siron, Bernard Hayot, Jacques Toubon et Mme Dassonville.Romain Flajeul, assureur, et Yves Schoelcher, ancien administrateur de société et descendant de Victor.Stéphane Hayot et Jacques Martial qui vient d'être reconduit à la tête de La Villette.Jacques Toubon et Dominique de la Guigneraye.Jean-Pierre Soissons et Eric de Lucy.L'ancien préfet de Paris et fondateur de la FEDOM, Lucien Vauchel, Eric de Lucy et le ministre de Raincourt.Richard-Viktor Saincily et Jimmy Apourou.Patrick Karam et Yves Dassonville.