Fais-nous rever - AFEPS
Palhaço et l’association du collège Ma Aye d’Apatou récompensés à Paris
« On essaie de s’inscrire dans une démarche pérenne pour construire une école de cirque dans l’Ouest de la Guyane et de développer le cirque sur tout le territoire. » Emilie de Carvalho, présidente de l’association Palhacao, était sous les lambris dores de l’hôtel de Lassay, résidence du président de l’Assemblée nationale, mercredi. Accompagnée de ses deux camarades bénévoles, Junior et Lanis, ils ont reçu le prix national de l’opération Fais-nous rêver, organisée par l’Agence française de l’éducation par le sport. Ce prix récompense des associations qui utilisent le sport comme vecteur de développement contribuant à l’insertion sociale et professionnelle de tous les publics.
« Actuellement, explique Emilie, on forme deux jeunes. Ce n’est que le début. Car ça prend du temps. Le cirque regroupe beaucoup de discipline et pour pouvoir enseigner le cirque, il faut toutes les maîtriser » Les animateurs de l’association sont des jeunes des quartiers. « Ils n’ont pas pu venir à Paris dont un pour des raisons de papier… », regrette la présidente.
Un tel prix pourrait les aider à développer leur projet comme ils le souhaitent. « Parce qu’on a envie de voir les choses en grand », affirme Emilie. Loin de Cayenne, loin du cœur alors qu’ils aimeraient rencontrer les interlocuteurs susceptibles de les faire avancer un peu plus vite… Alors dans ces conditions, la récompense est « inespérée ».
De nombreuses personnalités ont participé à cette remise de prix : Valérie Fourneyron, ministre des Sports, François Lamy, ministre de la Ville, Victorin Lurel, ministre des Outre-mer, David Douillet, Jean-Francois Lamour, mais encore Bernard Diomède, Roxana Maracineanu, Mamedy Doucara, Vikash Dhorasoo, Messaoud Benterki, Axel Khan, Sylvère-Henry Cissé, Mokobé Traoré….
Un prix coup de cœur a été réserve à l’Association Sportive du Collège Ma Aye d’Apatou. Sa présidente, Fania Gourdet, est partie de rien en 2010, quand elle a su motiver et entraîner 12 et 20 élèves, des jeunes gens qui ont petit à petit, pris goût à l’athlétisme. Rapidement, d’autres jeunes les ont rejoints. Il sont maintenant quelque 200 à faire de l’athlétisme a Apatou ! Pour eux aussi, ce prix vient en renfort de leur demande d’installations sportives, « notamment pour les épreuves de sauts et de lancers, car ils découvrent ce qu’est une aire de saut, une aire de lancer et la piste d’athlétisme, le jour de la compétition. »
Deux autres associations ultramarines ont été récompensées, toutes deux de la Réunion.
FXG, à Paris