Faits divers sur Archipel
Faits divers en Outre-mer
A contre-courant des clichés habituels sur l’Outre-mer, 13ème Rue propose de découvrir une autre vision des DOM-TOM, à travers des faits divers ou faits de société souvent méconnus en métropole et qui ont ébranlé les pays. Homicide, incendie, soulèvement populaire, enlèvement, chacun des films de la collection s’appuie sur un fait divers souvent tragique survenu en Outre-mer afin de dresser le portrait de sociétés en pleines mutations sociologiques, politiques ou législatives, permettant ainsi de mieux comprendre leur culture et leur population.
Agrémenté d’images d’archives et de témoignages exclusifs, chaque documentaire s’intéresse au visage des différents territoires ultramarins, racontant la société et ses évolutions à travers des évènements marquants. Chaque documentaire est diffusé dans la cadre d’Archipel l’émission présenté par Elyas Akhoun,
La série démarre sur France Ô le 1er octobre à 20 h 35 (pour les diffusions sur les chaînes 1ère, voir localement) avec Guyane, pour quelques pépites d'or, réalisé par Jean-Luc Gunst et coproduit par Bonne Compagnie, Outre-Mer 1ère et 13ème Rue.
Dans cette portion de l’Europe coincée entre le Surinam et le Brésil, les chercheurs d’or clandestins, les « garimpeiros », qui arrivent du Brésil en masse, éventrent la forêt et polluent les cours d’eau sans le moindre scrupule. Un jeune gendarme français en a fait les frais. Enquête sur ce fait divers français de l’autre bout du monde.
Le 8 octobre, ce sera Des rives mortelles (en Nouvelle-Calédonie), réalisé par Pascale Poirier, et coproduit par Bonne Compagnie, Outre-Mer 1ère et 13ème Rue.
19 février 2002, un père de famille, Jean-Marie Goyetta, est victime d'un mystérieux tireur lors d'affrontements entre Kanaks et Wallisiens. Sept ans plus tard, l'acquittement du jeune Wallisien, Laurent Vili, un temps suspecté du meurtre exacerbe les tensions au moment où le territoire approche d'échéances politiques décisives…Un homicide, un acquittement et la Nouvelle-Calédonie menace de s'embraser. Et le tueur n’est toujours pas condamné… Epuration ethnique ou litige foncier, simple soubresaut de violence ou signe avant-coureur que le «destin commun» n'est pas si évident ? Le dossier de l'Ave-Maria a le pouvoir de certaines «affaires» : tout le monde s'y perd et tout le monde s'y retrouve…
Le samedi 15 octobre, ce sera Mai 67, Un massacre oublié, réalisé par Xavier-Marie Bonnot (et FXG en co-auteur) et co-produit par Bonne Compagnie, Outre-Mer 1ère et 13ème Rue.
À Pointe-à-Pitre, le 27 mai 1967, jour anniversaire de l’abolition de l’esclavage, des revendications syndicales d'ouvriers du bâtiment tournent à l’émeute. Une répression féroce va suivre. Les képis rouges déployés en Guadeloupe nettoient l’île avec des « méthodes algériennes ». Le nombre « officiel » des victimes de la répression ne sera connu qu’en 1985, lorsque Georges Lemoine, secrétaire d’Etat à la France d’Outre-mer, acceptera de lever le voile sur ce massacre. 87 morts. D’autres sources n’hésitent pas à évoquer le chiffre de 200… Le film, sans s’appesantir, laisse en voir un autre, 22… Aucune enquête n’a jamais été menée pour connaître la vérité sur les journées de mai 1967.