Festival sans chaînes dans le Doubs
Festival sans chaînes à Pontarlier
La Communauté de communes du Larmont, en lien avec l’association Route des abolitions de l’esclavage et des Droits de l’Homme, présente la 3e édition du festival Sans Chaînes, le vendredi 6 et samedi 7 mai 2011 à Pontarlier. Labellisé dans le cadre de l’année des Outre-mer français mais également par le Comité pour la Mémoire et l'Histoire de l'Esclavage, cet événement veut valoriser les richesses de la diversité culturelle des populations de descendances africaines, qu’elles soient des Caraïbes, du Brésil, de l’Afrique ou de l’Europe et cela à travers toutes les formes de l’Art. Le public pourra bénéficier d'un programme riche en rencontres, échanges et découvertes dont une soirée-débat le 6 mai sur « la mémoire et les nouvelles formes de résistances culturelles », en présence d’éminentes personnalités et spécialistes.
Cette année, Paul Lumumba sera le parrain de cette édition. Il est le fils de Patrice Lumumba qui, 50 ans après son assassinat, reste le symbole de la lutte panafricaine pour l’indépendance du Congo et l’émancipation des peuples.
Le 7 mai, le centre ville de Pontarlier donne du relief à ces rencontres avec un village associatif vivant : danses pluridisciplinaires, projections de films d’animation, restitutions d’ateliers, théâtre… suivi d’une soirée concert haute en couleurs à l’Espace Pourny avec en têtes d’affiche, Moonraisers dont la renommée sur la scène internationale world, reggae n’est plus à faire ; Jaba, leader charismatique du groupe helvétique, s’est récemment fait connaître aux quatre coins du globe grâce aux tubes planétaires du DJ Yves Larock pour lesquels il a prêté sa voix ; « Rise up », « By your side ». Mais encore BelO, découverte internationale RFI 2006, jeune Haïtien, consacré parmi les 20 meilleurs artistes francophones, dont le reggae-soul mâtiné de rythmes traditionnels est devenu un véritable phénomène musical, invariablement aux Antilles, en Afrique, en Europe ou aux Etats-Unis. Ses textes dénoncent notamment les conditions de vie en Haïti et prônent l’unité.
En parallèle, des modules de formations et créations collectives tous publics s’animeront en Maison de quartiers avec de la danse africaine, de la capoeira et des chants et danses traditionnels d’Afrique, des percussions…
Rens au 03.81.46.59.17, www.abolitions.org