Fwiyapin parle de France-Antilles et de FXG !

Le site d'informations basé aux antilles, Fwiyapin, reprend les informations de nos confrères du Canard enchaîné sur les turpitudes financières du Groupe Hersant Média, et nous font l'honneur de citer ce blog, même si dans leur esprit, c'est pour mieux nous moquer.

Source : http://www.fwiyapin.fr/2010/06/frances-antilles-dans-la-deche/

France-Antilles dans la dèche?

Voici une information que vous ne risquez pas de lire dans France-Antilles ou sur le site de son correspondant à Paris François-Xavier Guillerm dit « FXG ».

Le Canard Enchaîné du 26 mai 2010 raconte les turpitudes du groupe GHM, propriétaire de France-Antilles. En page 2, l’hebdomadaire satirique présente les comptes inquiétants du groupe Hersant Médias.

Bien que possédant des stations télé et radio locales (Trace FM Guadeloupe et Martinique en font partie), ce trust possède une pléthore de titres régionaux ; et Outre-Mer une ribambelle de journaux : Les Nouvelles-Calédoniennes, la dépêche de Tahiti, les Nouvelles de Tahiti, le journal de l’Ile (Réunion), France-Antilles et France-Guyane. Sans oublier les feuilles d’annonces gratuites tels ParuVendu.

Au 31 décembre dernier, GHM présentait une dette abyssale de 215 909 000 euros. Le groupe se serait fragilisé en mettant la main sur La Provence et des journaux de la Côte d’azur. Les actionnaires, membres de la famille Hersant (exilés fiscaux pour la plupart se moque le Canard) ne veulent pas investir davantage. Et aucun financier extérieur n’est assez motivé pour y placer quelques euros…

La crise économique (baisse des revenus de la publicité) associée à la crise globale des médias engendre une situation quasi-irréversible pour GHM.

France-Antilles serait loin de disparaitre, il demeure en effet un des rares titres encore rentables. Il est pour l’instant hors de question de le vendre pour combler une partie des pertes.  Cela ne nous empêche pas de nous interroger sur l’éventuel prochain propriétaire du seul quotidien des Antilles françaises, spécialisé en faits divers, racolage et « pipolités » que de mauvaises langues ont baptisé Fwans-Manti.