France TV dans l'année des Outre-mer français
France TV s’associe à l’année des Outre-mer français
Rémy Pfimlin, président de France TV, et Marie-Luce Penchard ont signé, hier midi à Paris, une convention dans le cadre de l’Année des Outre-mer français.
Cette convention a pour objectif de promouvoir tout au long de l’année 2011 les Outre-mer au sein de toutes les chaînes du groupe France Télévisions. Cinq types de programmes seront proposés aux téléspectateurs. Des émissions thématisées, des émissions délocalisées en outre-mer, des émissions événementielles dédiées aux Outre-mer dans le domaine de la culture notamment et enfin des programmes courts et des documentaires dédiés au vivre-ensemble en Outre-mer qui constitueront une collection.
Sur France 2, on aura un « Vivement Dimanche " spécial Outre-mer et Télématin en direct pendant une semaine d’un Dom ou Tom (en fonction des impératifs de décalage horaire). Sur France 3, deux émissions « Thalassa » seront émises depuis la Martinique et La Réunion, « Des Racines et des Ailes » depuis la Guadeloupe et La Guyane. Il y aura aussi un « Chabada » spécial musiques d’outre-mer. Sur France 5, « Echappées belles » (qui le fait déjà) s’intéressera encore à nos outre-mer, et Christiane Succab a réalisé « L’Histoire des Dom-Tom » (trois documentaires de 52’).
Sur France Ô, il y aura une « Studio M » spéciale Papeete, et encore « 24 heures avec les outre-mer »… Ces programmes déclinés sur les chaînes, tout en respectant leur ligne éditoriale respective, permettront à tous les publics d’appréhender les Outre-mer dans tous les domaines.
FXG (agence de presse GHM)

« Défolkloriser la vision des gens sur l’outre-mer »
Quelle est la philosophe retenue par France TV pour s’impliquer dans cette année des Outre-mer français ?
Il nous faut nourrir les chaînes historiques qui n’ont pas l’habitude de pratiquer l’outre-mer pour que leurs émissions historiques et récurrentes puissent s’ouvrir à l’outre-mer. Ca peut être du documentaire, mais ca sera aussi un vivement dimanche spécial. Il y a un capital de volontariat mais surtout éditorial. Il faudra aussi défolkloriser la vision qu’ont les gens sur l’outre-mer, une vision à la superficie des choses. Et j’ai la chance d’avoir des collaborateurs à France TV qui me font confiance pour donner de la densité à tout ça et avoir un prisme suffisamment large pour que le regard du téléspectateur soit libre et non enfermé dans le folklore.
Qu’avez-vous prévu en matière de fiction ?
Le problème de la fiction, c’est que ce qui va se mettre en route maintenant ne sera pas diffusé avant deux ans, mais en même temps, ça veut dire que ce qu’on est en train de faire aujourd’hui, ce n’est pas juste un coup, mais ce sont des points d’entrée sur le futur. A partir du moment où on facilite l’accès aux cultures, à la densité de l’outre-mer et où l’on va se rendre compte que c’est beaucoup moins difficile de travailler en outre-mer pour faire des magazines, des émissions de flux, on aura montré que cette envie-là, elle existe.
Vous avez évoqué un projet de collection documentaire ?
Ce sera sur France 5 avec une série sur l’histoire des Outre-mer par une réalisatrice guadeloupéenne, Christiane Succab-Goldmann. Elle offre une vision transversale des outre-mer éclairée de l’intérieur.
Propos recueillis par FXG (agence de presse GHM)