George Pau-Langevin dans son nouveau bureau de ministre
ITW George Pau-Langevin, ministre des Outre-mer
Hier matin, à l’issue d’un visite de l’ensemble des services de son ministère, la nouvelle titulaire du portefeuille des Outre-mer a reçu dans son bureau les représentants des médias ultramarins pour un echange informel
« Si nous avons un allié, c’est bien le président »
Quelle est votre relation à l’Outre-mer ?
Je suis une élue de Paris, du 6e DOM, mais j’ai toujours gardé une affection particulière pour ce qui se passe en Outre-mer. Même si ça fait plus de quarante ans que je suis parisienne. Elue de Paris, je suis consciente d’avoir pris une certaine distance avec l’Outre-mer. Ici, au ministère des Outre-mer, j’ai revu des bureaux, des visages mais il va falloir que je prenne le temps de me plonger dans les dossiers délicats qui m’attendent.
Comment envisagez-vous votre travail ?
J’ai beaucoup de considération, d’admiration pour Victorin Lurel, pour ses combats contre les intérêts financiers et pour ses arbitrages budgétaires. Je m’inscris dans sa continuité et les équipes demeurent en grande partie (le dir-cab et son adjoint, le conseiller spécial aux affaires parlementaires et le conseiller communication restent au service de la ministre, ndlr). Je vais faire entrer en application des choses sur lesquelles mon prédécesseur s’est engagé.
Quel sera votre premier déplacement ministériel ?
On est dans une période un peu particulière avec la proximité des élections européennes et mon premier déplacement prévu est celui auquel devait se rendre Victorin Lurel, à Mérida au Mexique, au sommet de l’AEC, en juin. Je ne connais pas du tout les collectivités du Pacifique. En tant que ministre de la Réussite éducative, je m’étais rendue en janvier à Saint-Martin, en Guyane et en Guadeloupe, et en février, à Mayotte et à la Réunion. J’ai alors regarde les choses sous l’aspect de la jeunesse et de l’école, mais en toute hypothèse, c’est un probleme important pour les Outre-mer. Je suis quelqu’un qui aime être proche du terrain et j’organiserai mes déplacements en fonction des besoins et de l’actualité. Mais avant, je rencontrerai les élus et en déciderai avec eux.
En ces temps de diète budgétaire difficile, l’outre-mer bénéficiera-t-il toujours de l’oreille bienveillante du président de la République ?
Le président de la République sait parfaitement ce qu’il doit à l’Outre-mer. Si nous avons un allié, c’est bien le président.
Propos recueillis par FXG, à Paris