Haïti, le Serment des ancêtres de Guillaume Guillon Lethière
La France restaurera le « Serment des ancêtres » de Guillaume Guillon lethière
La restauration du tableau le « Serment des ancêtres », peint en 1822 par le Guadeloupéen Guillaume Guillon Lethière, qui a été retrouvé par les pompiers français dans les ruines du palais présidentiel de la capitale haïtienne, sera restauré selon Frédéric Mitterrand, ministre de la Culture et de la Communication, par le Centre de recherche et de restauration des musées de France, à Port-au-Prince. Le « Serment des ancêtres », est un tableau hautement symbolique pour les Haïtiens et pour la démocratie. Offert à la jeune République d’Haïti par le peintre né en Guadeloupe d’un père colon et d’une mère esclave, et abrité depuis par le palais présidentiel, la toile représente la rencontre entre le général noir Jean-Jacques Dessalines, lieutenant de Toussaint Louverture, et le chef des mulâtres de Saint-Domingue, Alexandre Pétion. Cette rencontre marqua le début du processus qui mena à l’indépendance d’Haïti, en 1804. Bien que le châssis ait été tordu et que la toile ait subi de grandes déchirures, sa restauration reste possible. Frédéric Mitterrand a donc décidé de confier ce travail au Centre de recherche et de restauration des musées de France, service spécialisé du ministère, qui connaît parfaitement cette oeuvre pour l’avoir restaurée une première fois dans ses ateliers au Louvre en 1998.
FXG, agence de presse GHM
La restauration du tableau le « Serment des ancêtres », peint en 1822 par le Guadeloupéen Guillaume Guillon Lethière, qui a été retrouvé par les pompiers français dans les ruines du palais présidentiel de la capitale haïtienne, sera restauré selon Frédéric Mitterrand, ministre de la Culture et de la Communication, par le Centre de recherche et de restauration des musées de France, à Port-au-Prince. Le « Serment des ancêtres », est un tableau hautement symbolique pour les Haïtiens et pour la démocratie. Offert à la jeune République d’Haïti par le peintre né en Guadeloupe d’un père colon et d’une mère esclave, et abrité depuis par le palais présidentiel, la toile représente la rencontre entre le général noir Jean-Jacques Dessalines, lieutenant de Toussaint Louverture, et le chef des mulâtres de Saint-Domingue, Alexandre Pétion. Cette rencontre marqua le début du processus qui mena à l’indépendance d’Haïti, en 1804. Bien que le châssis ait été tordu et que la toile ait subi de grandes déchirures, sa restauration reste possible. Frédéric Mitterrand a donc décidé de confier ce travail au Centre de recherche et de restauration des musées de France, service spécialisé du ministère, qui connaît parfaitement cette oeuvre pour l’avoir restaurée une première fois dans ses ateliers au Louvre en 1998.
FXG, agence de presse GHM