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Publié par fxg

Lutte contre le chômage : Jean-Marc Ayrault veut y croire

couverts-republique.jpgJean-Marc Ayrault est travaillé par la nécessité d’expliquer aux Français ce que son gouvernement fait ; François Hollande l’a demandé à tous les membres du gouvernement. A commencer par la politique de l’emploi avec son pacte de compétitivité, croissance et emploi. « C’est adopté depuis le 1er janvier, déclarait Jean-Marc Ayrault mercredi midi devant une poignée de journalistes de la presse régionale qu’il recevait à déjeuner, mais beaucoup d’entreprises ignorent qu’elles peuvent le mettre dans leurs comptes depuis le 1er janvier dernier ! » Et il promet, sur le terrain, des préfets offensifs et le soutien des chambres consulaires. Il rappelait aussi que la banque publique d’investissement qui se met progressivement en place dans les territoires dispose d’ores et déjà de 500 millions d’euros pour alimenter les trésoreries des entreprises. De même, il est revenu sur le plan artisanat, présenté cette semaine, qui prévoit une aide financière de l’Etat sur les contrats de génération quand il s’agit d’un artisan seul sans succession. « Le plan débute le 1er février mais il s’applique par anticipation à compter du 1er janvier », précise encore le Premier ministre qui voudrait réussir à « créer un climat de confiance ». « On peut gagner », lance-t-il comme pour mieux se convaincre lui-même. C’est que les électeurs de François Hollande doutent. D’ailleurs ce sont les enseignants qui, en manifestant mardi à Paris, ont donné les premiers signes de défiance dans son propre camp. « C’est pas Mélenchon qui va prendre la suite, prévient Jean-Marc Ayrault, si on échoue, c’est la droite libérale et autoritaire… Le pays hésite entre son bonapartisme et sa social-démocratie… » Il parle des efforts demandés aux Français : « Ils sont conscients des efforts à faire mais ils ont peur qu’ils soient vains ou injustes. » « Les Français ont du mal à payer leurs factures et ne voient pas le bout du tunnel », lui rétorque-t-on. « Ils sont dans une bien meilleure situation que les Britanniques, les Espagnols, les Italiens ou les Portugais… » Le Premier ministre pense que les Français se voient comme une grande Nation et qu’« ils ont peur de ne plus l’être ». Il relativise toute comparaison avec l’Allemagne : « Ils ont des points faibles ; les inégalités se sont accrues. » Mais il conclut, optimiste avant de filer répondre aux questions des députés au palais Bourbon : « Aller au Mali, c’est restaurer cette image de la France. » Et c’est vrai que l’Armée recrute en ce moment.

FXG, à Paris

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T
<br /> Aller au Mali c'est défendre les Français au Mali et AREVA par exemple. C'est aussi prendre part à une guerre de religion qui oppose les soufis, les catholiques, les animistes à<br /> leurs ennemis salafistes qui veulent contrôler le Mali.<br />
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