Karam et la rue de l'Olive
Alors qu’on attend pour mercredi prochain, la nomination de son successeur, Patrick Karam, délégué interministériel pour l’égalité des chances des Français d’Outre-mer, a saisi le maire de Paris, Bertrand Delanoë, pour lui proposer de débaptiser la rue de l’Olive dans le 18e arrondissement qui fait référence à un Gouverneur, Charles Liénard de l’Olive qui, en 1635, accosta d’abord en Martinique, puis en Guadeloupe, et commencera une guerre d’extermination acharnée contre les indiens Caraïbes jusqu’en 1639 et qui se solda par l’éradication presque complète des indigènes. La rue de l’Olive est réputée pour son marché autour duquel se trouvent les rues de la Guadeloupe, de la Martinique et de la Louisiane. Elles avaient été baptisée de ces noms-là en 1935 à l’occasion du tricentenaire de la colonisation des Antilles françaises.
En cette année 2011 consacrée à l’outre-mer, Patrick Karam propose que cette rue porte, par exemple, le nom d'Edouard Glissant, célèbre écrivain martiniquais, décédé très récemment, grande figure de la littérature française et dont le nom ne peut faire que l'unanimité dans la communauté ultramarine.