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Publié par fxg

La Cour des comptes veut regrouper les deux abattoirs de la Guadeloupe

Bayle-Migaud-Bertrand.jpgDidier Migaud, Premier président de la Cour des comptes, a présenté mardi le rapport annuel de la haute juridiction financière. Au nombre des affaires rapportées figure le cas de l’abattoir public de Gourbeyre. Le rapport titre « Sept ans de carence » et remonte à la fermeture de l’établissement de Baillif, en 2004, par arrêté préfectoral. Selon la Cour, si cet abattoir n’avait pratiqué des prix trop bas, il aurait pu financer, pour 4 millions €, sa remise mise aux normes. Las, il faut attendre quatre ans, en 2008, pour que le syndicat mixte intercommunal de l’abattoir de la Basse-Terre (SMIABT) décide de construire un nouvel abattoir à Gourbeyre. Prix : 7 millions €.

 

Fin 2012, le site n’est toujours pas opérationnel ; il apparaît déjà surdimensionné et « son exploitation s’annonce lourdement déficitaire et pourrait, si une tarification adéquate n’est pas adoptée, nécessiter 50 % d’aide publique », selon le rapport.

La Cour fait partager la responsabilité de ce fiasco à toutes les parties concernées. D’abord le SIMBT et ses « prix artificiellement bas », la région pour avoir « entraver les projets de réhabilitation » de Baillif et « retarder la mise en œuvre d’une solution alternative en exigeant la maîtrise d’ouvrage de l’opération », l’entreprise chargée de la construction qui « n’a pas respecté ses engagements », les services de l’Etat qui en « suspendant » et non en « fermant » l’abattoir de Baillif, « ont fait preuve de passivité face aux tergiversations des acteurs », et encore la communauté d’agglomération du sud Basse-Terre qui a « refusé le raccordement de l’équipement au réseau d’eau potable, quelque soit la validité des raisons avancées ».

En conclusion, la Cour recommande le regroupement des abattoirs du Moule et de Gourbeyre au sein d’une « même structure regroupant la région, le département et les communautés d’agglomération ». Et bien entendu de « fixer les taxes et redevances dues par l’usager à un niveau qui permette l’équilibre financier du service ».

FXG, à Paris

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T
<br /> Et pendant ce temps l'abbattage sauvage et clandestin se poursuit sans problème sanitaire rencontré. Donc faut-il un abbatoir la question se pose.<br />
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