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Publié par fxg

Armelle Dugué, directrice de la mobilité et des partenariats à l'Office franco-québecois pour la jeunesse

Armelle-Dugue.JPG"L'OFQJ est aussi un opérateur de la mobilité des jeunes d'outre-mer"

Quelle est l'action de l'office avec les Outre-mer ?

L'OFQJ, en général, soutient et initie des actions de mobilité professionnelle pour tous les jeunes Français et Québecois de 18 à 35 ans, qu'ils soient étudiants, demandeurs d'emploi, en insertion, professionnels et entrepreneurs.

Mais pourquoi donc le Québec s'intéresse-t-il aux DOM ?

Il y a quand même la langue française qui nous rapproche ! Ca permet une ouverture en Amérique du Nord, en français et puis, c'est une zone naturelle de coopération notamment entre les Antilles et le Québec.

Où en est cette coopération ?

Dans le cadre du plan priorité jeunesse du gouvernement, il y a un axe fort sur la mobilité des jeunes et l'un des chantiers prioritaires est la mobilité des jeunes ultramarins. L'OFQJ est aussi un opérateur de la mobilité des jeunes d'outre-mer qui sont souvent assez éloignés des dispositifs existants. Ca marche très bien avec les étudiants pour la poursuite d'études dans les universités, mais quand on s'adresse aux primo-demandeurs d'emplois, aux jeunes diplômés, aux chômeurs en général, il y a peu de dispositifs. Nous avons donc mis en place des partenariats avec des collectivités d'outre-mer pour permettre à ces jeunes d'accéder à la mobilité, d'aller faire des stages en entreprises, d'acquérir des compétences. Une convention existe avec la Région Guadeloupe et nous avons signé, pour une mise en oeuvre début janvier, avec la communauté d'agglomérations de l'espace Sud de la Martinique. L'intérêt est que tous ces jeunes puissent savoir que ce dispositif existe.

Combien sont-ils à en profiter aujourd'hui ?

En Guadeloupe, c'est 50 tous les deux ans et pour l'Espace sud de la Martinique, on va être sur 15 par an. C'est une première année d'expérimentation.

Comment faut-il faire pour en bénéficier ?

Sur notre site, ofqj.org, ils vont voir les axes possibles : stages pour les demandeurs d'emploi, mission pour les professionnels et les missions de prospection commerciale pour les entrepreneurs. Sinon, il y a le centre de ressources. Ils décrochent leur téléphone, rédigent un mail, nous répondons à tous !

C'est une alternative à la mobilité dans l'Hexagone...

Exactement. Ce sont des compétences différentes dans une logique d'interculturel et de mobilité à l'international. La langue française va faciliter le déplacement, mais après il y a des savoir faire, des comportements qui sont complètement nord-américains. Chaque année, 5000 jeunes Français et québécois participent à ces échanges et on voudrait qu'il y ait plus de jeunes ultramarins et pas que des grandes métropoles qui ont accès à l'information.

Propos recueillis par FXG, à Paris

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