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Publié par fxg

15e édition pour les théâtres d’outre-mer en Avignon

hall-de-la-chapelle-verbe-incarne.jpg15 ans après les débuts à l’arrache du théâtre de la Chapelle du Verbe incarné, Greg Germain et Marie-Pierre Bousquet ont durablement ancré leur travail au service de la création théâtrale ultramarine dans la cité des papes. Parvenu à la présidence de l’association qui gère le festival Off d’Avignon, Greg Germain est arrivé à donner toute la crédibilité nécessaire aux créateurs d’outre-mer, à l’instar de la sienne propre. Et si les débuts pouvaient laisser penser que cette chapelle-théâtre courait le risque de se transformer en ghetto artistique ultramarin, sorte de « case de l’oncle TOMA », l’expérience a prouvé le contraire. Elle a même prouvé que sans cette offre, oui, le théâtre ultramarin était condamné à l’isolement. Désormais, ce ne sont pas les seuls Antillais, Guyanais, Réunionnais ou Calédoniens qui viennent au TOMA, mais le tout public d’Avignon, celui qui doit faire son choix entre les plus de 1000 spectacles disponibles durant le mois de juillet.

FXG (agence de presse GHM)


TOMA 2012

DANSE

du 8 au 11 juillet à 12 h 15

Charoy’  

Compagnie Artmayage La Réunion / Martinique Danse solo

Durée 45 min Tarifs 15 euros / 10 euros

Chorégraphie et interprétation Florence Boyer

Musique David Khatile

Quoi que l’on prenne de nouveau, il nous reste toujours une trace de ce qu’on « charoy » depuis un autre monde, qui se nourrit d’ici et d’ailleurs pour tenter d’aller vers l’avant. Une expérience de transculturalité où l’un se nourrit et s’enrichit de l’autre sans perdre de sa substance singulière pour autant.

 

La Compagnie Artmayage

Au sein d’Artmayage la chorégraphe réunionnaise Florence Boyer questionne les héritages des mondes créoles, le rapport aux traditions. Chercheuse en anthropologie de la danse, elle développe sa réflexion chorégraphique autour de l’inscription des héritages dans les corps, les traces qui sont laissées et qui donnent la singularité de sa gestuelle: contemporaine créole. Le spectacle a été créé en 2011 à la Réunion et à Paris.

 

BER11053007.jpg


du 13 au 16 juillet à 12 h 15

On t’appelle Vénus 

Compagnie Difé Kako Guadeloupe Danse solo

Durée 50 min Tarifs 15 euros/ 10 euros

De et avec Chantal Loïal

Chorégraphie Chantal Loïal et Philippe Lafeuille

Collaboration artistique Paco Dècina

Textes Marc Verhaverbeke

 

Chantal Loïal s’inspire de l’histoire de la Vénus Hottentote pour interroger le regard de nos sociétés sur la différence. Cette femme sud-africaine à la morphologie hors norme, fut montrée en Europe comme un animal exotique au début du 19e siècle. Il s’agit de lui offrir une victoire sur l’histoire et mettre en échec un certain regard sur l’Autre, qui subsiste encore aujourd’hui.

 

Compagnie Difé Kako

Chantal Loïal, danseuse notamment avec José Montalvo et Dominique Hervieu, puis Jérôme Deschamps et Macha Makeieff, a créé Difé Kako (expression antillaise qui signifie «quelque chose qui chauffe») en 1994. Ses créations sont un langage chorégraphique construit sur un métissage des danses africaines et antillaises, étincelantes des joies de l’improvisation et respectueuses de rigueur technique. La compagnie se produit et offre des stages dans la France entière (tant France hexagonale qu’aux Antilles) mais aussi en Europe, à Berlin ou encore à Rome.

En tournée : 15 et 16 novembre, Théâtre Douze – Paris


du 18 au 21 juillet à 12 h 15

Durée 25 min + 35 min Tarifs 15 euros / 10 euros

1re partie : D’ici là

Compagnie Alfred Alerte Provence-Alpes-Côte d’Azur Danse solo

Chorégraphe, interprète et scénographe Alfred Alerte

Dramaturge Noémie de la Blache

Collaboration artistique Lucie Anceau

 

Démuni de partenaire physique, Alfred Alerte laisse la place à cet autre qui est en lui, ce double invisible, garde-fou ou ange gardien. Constamment entre équilibre et déséquilibre, le danseur s’appuie sur la disponibilité physique de l’objet « corps » pour revenir à l’essence du mouvement.

 

La compagnie Alfred Alerte

Créée en 1990 et implantée au début des années 2000 à la Bergerie de Soffin, la Cie Alfred Alerte cherche avant tout à faire découvrir la danse contemporaine et la rendre accessible à tous en créant des ponts avec le public. Cette volonté se retrouve à travers les actions de médiation culturelle menées en Martinique, au Maroc, dans la Nièvre ou en région parisienne.

 

2e partie : Lespri Kò

Compagnie Le rêve de la Soie Nièvre Danse solo

Chorégraphie Patrick Servius

Collaboration artistique Louisa Amouche

Avec Patricia Guannel

 

Parler de soi, avec l’histoire que l’on porte et les histoires qui nous ont construit. Arriver à se sentir soi-même dans le regard de l’autre. Cette pièce chorégraphique est une mise à nu, un effeuillage poétique où chacun doit en ressortir plus léger.

 

Compagnie Le Rêve de la Soie

Créée en 2000 par Patrick Servius, Miguel Nosibor et Patricia Guannel, la compagnie axe son travail autour de l’expression d’une parole identitaire et citoyenne. Elle a créé à ce jour six spectacles chorégraphiques du solo contemporain à des pièces hip-hop en privilégiant une danse plurielle, porteuse de l’histoire particulière de chaque interprète, creusant la question de l’identité et des origines.

 


du 26 au 28 juillet

Durée 20 min + 35 min Tarifs 15 euros / 10 euros

1re partie : Mika, Heure localew

Back Art Diffusion Guadeloupe Danse duo

Chorégraphie Myriam Soulanges

Avec Xavier Chasseur-Daniel, Myriam Soulanges

 

Engluée dans le réel, la jeunesse cherche à s’en arracher, décoller, et danser. Au sol, deux carrés de lumière découvrent deux pieds dans les airs et deux pieds comme scotchés au tapis de danse. Résister à l’impuissance, être acteur de son devenir : autant d’intentions mises en oeuvre par ces deux danseurs en butte avec leur espace.

 

Back Art Diffusion

Lauréate du concours chorégraphique Danse Arc-en-ciel à L’Artchipel Scène nationale de Guadeloupe, Back Art Diffusion crée par Myriam Soulanges centre son travail sur la recherche chorégraphique sur le thème de l’identité.

 

2e partie : Duo avec un moustique

Collectif Parlestempsquicourent Nouvelle-Calédonie / Belgique Danse solo

De et avec Linda Kurtovitch

Musique Sébastien Monnoye, Jonathan Kurtovitch

 

Linda Kurtovitch danse la naissance et la mort, la violence et l’amour, la rondeur et la dureté. Tout en délicatesse, la petite ballerine s’éveille sous une pluie traversière, grandit avec force autour du sable, et n’oublie pas de s’amuser des ruptures de styles.

 

Collectif Parlestempsquicourent

Originaire de Nouvelle-Calédonie, Linda Kurtovitch s’est formée en Nouvelle-Zélande et en Europe, notamment auprès de Stéphanie Nataf. Depuis 2006, spécialisée en art et thérapie, elle transmet sa passion à des enfants en difficulté et intervient sur des thèmes sensibles comme le sida ou le handicap. Elle travaille aujourd’hui aussi en Belgique et sera interprète dans le prochain spectacle de la compagnie « Bouteilles percutées » dirigé par Annie Deltour. Nourrie des influences du Pacifique, elle donne une importance particulière à l’énergie physique et à la recherche d’équilibre entre tradition et modernité..

 


THEATRE

du 7 au 28 juillet

13h45 Wopso !

Les Enfants de la Mer Martinique Théâtre

Durée 1h10 – Tarifs 15 euros / 10 euros

De Marius Gottin

Mise en scène José Exélis

Avec Charly Lérandy et Emile Pelti

 

Dans le hall de l’aérogare, Fulbert et Auguste attendent l’heure de départ de leur avion. La salle d’embarquement devient alors un no man’s land où l’on se raconte, s’affronte et se soutient. Dans les propos de ces deux vieux, défilent les îles de la Caraïbe, le passé remonte à la gorge et au coeur. L’avenir, lui, est fait de contours flous et de couleurs imprécises. La musique écoute tout cela et ponctue d’un roulement de tambour ou d’une plainte d’harmonica, les mots qui disent la Vie, l’Amour, la Mort.

 

Les Enfants de la Mer

La compagnie Les enfants de la mer voit le jour en 2002 sous la direction artistique de José Exélis. Le projet artistique puise ses sources aux confluences du texte, de la danse, du chant et de la musique dans l’esprit d’un théâtre total « tout corps en jeu ». Ce travail s’inscrit dans une écriture à la fois personnelle et caribéenne avec un parti pris de bascules imaginaires et rythmiques emprunté à la tradition populaire.

 


15h25 Le destin de Cowadis

Le Chapitô de Nouvelle-Calédonie

Nouvelle-Calédonie Théâtre

Durée 1h10 – Tarifs 15 euros / 10 euros

De et Mise en scène Anne-Sophie Conan

Avec Richard Digoué, Paul Wamo et Anne-Sophie Conan

Création musicale Honoré Bearune

Création vidéo et son Marie Lee

Création lumière Christophe Binamé

 

Une terre, un sang, un peuple, un destin… celui de Cowadis, espace tragique d’une parole qui s’effrite. Ce drame confronte nos héros et son peuple dans l’urgence d’un choix : résister ou subir un destin annoncé depuis une génération. Issu de témoignages, « Le destin de Cowadis » propose la vision d’un monde où la clairvoyance et le déni cohabitent avec légèreté et adversité.

 

Le Chapitô de Nouvelle-Calédonie

Le Chapitô de Nouvelle-Calédonie, monté pour la 1ère fois en juin 2008, est une structure de diffusion itinérante chargée de promouvoir les arts vivants sur l’ensemble du territoire calédonien et de proposer un cadre de soutien à la création, qu’elle soit ou non locale. Aller à la rencontre des habitants fait de la structure un outil d’action culturelle hors du commun. « Désert-première esquisse » premier titre du « Destin de Cowadis » naît de la volonté de quatre artistes calédoniens de partager leurs questionnements sur l’avenir de la Nouvelle-Calédonie. Ce premier spectacle a été présenté en 2011, avant de devenir le Destin de Cowadis. Les différentes représentations et résidences ont été autant d’étapes pour cette création qui puise dans les rencontres avec le public. La dernière en date s’est déroulée en France, au Studio Théâtre de Stains (93) en juin 2012.

 


17h05 Cabaret de l’impossible Premiers voyages

Paroles Traverses (35) La Réunion / Québec / Bretagne Théâtre / Récit

Durée 1h15 – Tarifs 16 euros / 11 euros

De et avec Achille Grimaud, Sergio Grondin et François Lavallée

Direction artistique Mael Le Goff

Construction narrative Alain Le Goff

Lumières David Brégardis

Ecriture sonore Mikael Plunian

 

Fuyant l’aspect carte postale des contes et légendes de la Bretagne, de la Réunion et du Québec, Achille Grimaud, Sergio Grondin et François Lavallée nous construisent un toit pour mieux habiter le monde.

Ensemble, ils ont travaillé́ pour construire en marchant ce « cabaret de l’impossible », où cohabitent histoires des origines, carnets de voyage, fragments d’épopées et autres anecdotes contemporaines. L’itinérance est la base de ce travail. Le récit de compagnons de route qui tissent au fil des expériences une auto fiction pleine de rebondissements, un impossible périple sensible et drôle.

 

Paroles Traverses (35)

C’est à La Réunion en 2009 que cette aventure est née d’une rencontre entre l’association Paroles Traverses / Centre de développement des Arts de la Parole en Bretagne et l’association ...à suivre : un projet d’échanges qui prend place dans un brassage des cultures et s’articule autour des notions de transmissions. Cette écriture est né́e du désir de construire un objet artistique vivant à̀ plusieurs mains qui fasse entendre les mots de trois cultures francophones.

En tournée : France, du 8 au 30 novembre 2012 ; Roumanie, Sénégal en mars 2013.

 

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18h50 La faute d’orthographe est ma langue maternelle

No Stress Productions Ile-de-France Théâtre Solo

Durée 1h15 – 17 euros / 12 euros

De et avec Daniel Picouly

Mise en scène Marie Pascale Osterrieth

Décor Pierre-François Limbosch Musique Jacques Davidovici Lumières Laurent Castaing

Comment devenir Proust ? Les filles sont-elles la plus mauvaise raison de lire ? Faut-il lire les Livre de poche par ordre de numéros ? Qu’est-ce que la « somptueuse médiocrité » ? Est-ce vrai qu’il n’arrive d’histoires qu’à ceux qui savent les raconter ? Un écrivain en visite se prépare à répondre à une classe en attendant les élèves. Mais pourquoi l’écrivain est-il debout sur le bureau, les mains sur la tête, et pourquoi veut-il… tuer son instituteur ? De son enfance au sein d’une famille très nombreuse à son métier de professeur et d’écrivain, Daniel Picouly interprète avec humour et simplicité dans un texte autobiographique inédit.

 

Daniel Picouly

Daniel Picouly n’a jamais ni commencé ni cessé d’écrire, son premier livre « La Lumière des Fous » paraît aux Editions du Rocher en octobre 1991. En 1995 son roman autobiographique « Le Champ de personne » marque un tournant dans sa carrière d’écrivain et remporte un vif succès de la critique et du public. Par la suite, il reçoit le prix Renaudot 2000 pour « L’Enfant léopard ». Parallèlement, il consacre une partie de son temps à l’animation littéraire et culturelle sur RFO, France 5 ou encore France 2. Avec « La faute d’orthographe est ma patrie », qui sera édité chez Albin Michel en septembre 2012, Daniel Picouly fait ses premiers pas sur scène pour interpréter de façon tendre et drôle l’itinéraire d’un cancre devenu écrivain.

En tournée : au théâtre Tristan Bernard à Paris à partir de septembre 2012.

 

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20h35 Damas ! Fragments

Compagnie de l’Homme aux Semelles de Vent Guyane Théâtre / Poésie

Durée 1h – 16 euros / 11 euros

D’après l’oeuvre de Léon-Gontran Damas

Mise en scène Patrick Moreau et Raffaele Giuliani

Avec Grégory Alexander, Régine Lapassion, Valérie Whittington et Jean-Louis Danancier

 

On rapporte de Léon-Gontran Damas qu’il resta muet jusqu’à l’âge de six ans, qu’il garda de son enfance un bégaiement qui ne le quitta jamais et qu’il mourut d’un cancer de la gorge. On rapporte aussi de lui que, pour la première fois, un poète noir cria sa souffrance. On dit que Damas eut trois origines, que trois sangs coulaient dans ses veines, qu’il était créole et qu’il était français. On dit aussi qu’il était un nègre. Musique, danse, théâtre, chant, les chemins artistiques qu’emprunte le spectacle tendent à faire voir, entendre, sentir, vibrer les mots du poète révolutionnaire Guyanais.

 

La Cie de l’Homme aux Semelles de Vent / Troupe du Méridien

La Compagnie de l’Homme aux Semelles fondée en 2005 ne se lasse pas de promouvoir un théâtre porteur de verbe haut, des grands auteurs et de grands textes. La réalisation de ce spectacle est le fruit d’une collaboration avec la troupe du Méridien qui s’attache dès ses origines, en novembre 2005 à Cayenne, à élaborer un théâtre protéiforme et pluridisciplinaire. En 2012 ils s’associent pour rendre hommage au poète guyanais Léon-Gontran Damas (1912-1978), écrivain de langue française visionnaire dont la notoriété s’est plus faite aux Etats-Unis que sur son propre sol.

 

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22h00 La baie des dames

Compagnie Origin’ Nouvelle-Calédonie Danse

Durée 45 min – Tarifs 16 euros / 11 euros - relâches les 10, 17 et 24 juillet

Chorégraphie Julie Restikelly

Collaboration artistique Quentin Rouillier et Florence Vitrac

Avec Flora Bougues, Julie Indira Fortin, Delphine Kim-Maï Lagneau, Véronique Nave, Julie Restikelly, Houy-Sy Thao, Mara Whittington

Composition musicale Franz Schubert

Création lumières Lo-Ammy Vaimatapako

 

1874 en France. Elles sont catin ou femme trompée, elles sont voleuse ou femme battue, elles sont des femmes, parmi tant d’autres, à destination de la Nouvelle-Calédonie et de son bagne. Dépossédées de leur liberté, elles sont dépossédées de leurs biens pour revêtir l’uniforme de la prisonnière. La mort est présente, elle les guette dans la promiscuité de leurs cellules. Mais le quotidien ne s’arrête pas pour autant car le bagne implique les travaux forcés. L’atelier et la couture, les travaux agricoles sous le soleil écrasant : sarcler, semer, faucher, récolter jusqu’à l’épuisement.

 

La Compagnie Origin

La démarche de création de la compagnie s’enrichit de la rencontre et du travail entre artistes aux origines ethniques, culturelles et artistiques variées. Ses créations abordent des thèmes modernes et universels en intégrant tout de même une empreinte représentative de la culture ou de l’histoire de la Nouvelle-Calédonie. Après sa première création « Tjukurpa » en 2010, la Compagnie Origin’ s’engage en 2011 dans la création chorégraphique d’une seconde pièce « La baie des dames ».

 


EXPOSITION

Habdaphai.jpgdu 7 au 28 juillet Regards Croisés d’Habdaphaï

Entrée libre tous les jours à la Petite Chapelle en face du Théâtre

Performances d’Habdaphaï vers 18h30, trois fois par semaine.

A travers ces « Regards Croisés» mêlant photos, installation, vidéo et performances, l’artiste souhaite réunir plusieurs aspects de son travail sur le fragment, la démultiplication, l’assemblage, la surimpression. Le paysage, l’objet, le corps retrouvent une autre identité, un autre rythme avec des ruptures, des saccades, des trouvailles de matière. Le regard aigu d’Habdaphaï met en valeur le caché, l’anodin, le rebut en y ajoutant malicieusement l’image d’Epinal. Tout au long du festival, rendez-vous à la galerie du théâtre, où l’artiste sera en résidence, l’occasion de découvrir le travail de cet artiste pluridisciplinaire et d’assister à ses performances.

www.art-habdaphai.com/artiste.htm


EVENEMENTS

le 15 juillet 10h30

Only Connect

Entrée libre (réservation conseillée)

Lecture de la pièce de Mitch Hooper, mis en scène par Mitch Hooper

Avec Daniel Berlioux, Anatole De Bodinat, Jade Duviquet, Isabel de Francesco, Didier Mérigou, Marie Parouty, Sophie Vonlanthen

Six personnages en quête d’amour se rencontrent, se séduisent, s’aiment, se détestent, s’engueulent, se quittent dans une ronde frénétique qui ne tourne pas rond. Impostures, mensonges et manipulations côtoient coups de foudre, sincérité et folles espérances dans des liaisons chaotiques… et dangereuses.

www.theatrevivant.com


Edwy-Plenel.jpgLe 19, 20 et 21 juillet à 10h Les écrans du Tout-Monde

 

En partenariat avec l’Institut du Tout-Monde

Entrée libre (réservation conseillée)

Présentation de la manifestation par Edwy Plenel le 18 juillet à 19h à la Petite Chapelle

• Le pays de Glissant (23’) de Hind Meddeb

• Regards de Mémoire (extrait 13’) de Sarah Maldoror

Avec Edouard Glissant

En présence des réalisatrices

• Léon-Gontran Damas (23’) de Sarah Maldoror

Ce poète révolutionnaire guyanais, compagnon de Césaire et Senghor, reste méconnu. 2012 marque le centenaire de sa naissance.

• Electro chaabi (15’) de Hind Meddeb

Dans les bidonvilles du Caire, la jeunesse danse au son de l’électro chaabi. Une révolution par le son.

En présence des réalisatrices

• Mon voisin, mon tueur (80’) d’Anne Aghion

Un exceptionnel document sur le processus de reconstruction du vivre ensemble au Rwanda

En présence de la réalisatrice


Le 24 juillet à 10h La Sorbonne Nouvelle en Avignon - universités d’été : Théâtres marrons / Corps en paroles

D’un océan à l’autre, de l’île de la Réunion à la Guadeloupe, de la Nouvelle-Calédonie, à la Martinique en passant par l’Afrique, les pratiques scéniques des sociétés traversées par l’histoire coloniale et l’esclavage partagent un même rapport au corps et à la parole. Aveu, confidence, conte, récit intime, jeu verbal, la parole ne s’incarne pas dans ce théâtre, ce sont les corps qui prennent la parole. A travers des conférences et une table ronde nous interrogerons cette forme de marronnage théâtral qui caractérise les esthétiques d’outre-mer.

Les deux premiers volets de ces Universités d’été se tiendront le 23 juillet sous le chapiteau du Off.

Avec Sylvie Chalaye (Responsable scientifique Sorbonne Nouvelle)

(liste des intervenants à venir)


Et aussi à l'Espace Senghor

En Marge du Cahier

D’après " CHEMIN D'ECOLE " de Patrick Chamoiseau (Prix Goncourt 1992 pour Texaco- Edition Gallimard)

Depuis qu'il a abandonné son activité de " suceur de tété", le Négrillon, avide d'apprendre et de découvrir se retrouve sur le banc de l'école. On est à la Martinique, dans les années 1960, le maître d'école est raide-piquet dans son déni du créole...
"En marge du cahier" jette un coup de projecteur tendre,lucide et amusé sur ces temps là.
Interprète(s) : Jean L'Océan
metteur en scéne : Laurence Couzinet - Letchimy
Déjà récompensé de deux "Prix du Public", Car'Avan libère un "ouélélé" de rires et donne chair au récit d'enfance de Patrick Chamoiseau, véritable "renifleur d'existences", guerrier de l'imaginaire qui traduit avec infiniment de talent, l'émotion, la réalité et l'humour de ce peuple multiple

A l'espace Saint-Martial

Ayiti

Daniel Marcelin
Philippe Laurent

Daniel Marcelin est haïtien. Coincé dans un aéroport, il joue l'histoire de son pays, de ses héros, de ses tyrans, de ses révoltes, de son peuple. A la croisée de la la grande et de la petite histoire, celui qu'on surnomme le Fernandel Noir raconte de l'intérieur - et avec une bonne dose d’autodérision - l'incroyable destin de la "Perle de Antilles".

 
Interprète(s) : Daniel Marcelin
metteur en scène : Philippe Laurent
Décor : Olivier Wiame
Décor sonore : Marc Doutrepont
Eclairage : Xavier Lauwers
Coproducteur : Espace Magh
Créé en 2010 – deux jours après le séisme - le spectacle aura été joué à ce jour près de 130 fois dans 15 pays. Daniel Marcelin vient de recevoir le prix du "Meilleur comédien" au Fitheb 2012 (Festival international de théâtre du Bénin). Retrouvez-le également dans "Les Pères" de Julie Annen (Au Petit Louvre à 20h05).
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B
<br /> au festival d'Avignon il y a des grands metteurs en scène qui ne restent que deux, trois jours, alors c'est la croix et la bannière  pour  une place à un prix subventionné.<br /> <br /> <br /> Alors, pour être aimable,  venez pas nous gonfler.<br />
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