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Publié par fxg

Une lettre de Michel Magueur, dg de la laiterie de Saint-Malo

A la suite de notre article sur les dates limite de consommation des yaourts et autres produits laitiers frais, le directeur général de la Laiterie de Saint-Malo a tenu à  apporter les éléments ci-dessous. Nous tenons toutefois à signaler que le contenu de cette lettre ne dément en rien les propos de l'article qui sont un compte-rendu d’audition à l’Assemblee nationale.

Pour le reste, il n'y a aucune objection à porter à  la connaissance de nos lecteurs les précisions communiquées. C’est au consommateur de se forger sa propre opinion.

« Nommément visés par l’article à propos des DLC des yaourts nous estimons devoir apporter un droit de réponse et des précisions, au nom de la direction et des salariés et la Laiterie de Saint-Malo.

Tout d’abord, nous sommes choqués par la méthode employée. Mme Vainqueur nous a conviés à une réunion dans le cadre du projet de loi visant à harmoniser les taux de sucre dans les produits manufacturés entre la France et l’Outre-mer, mais la réunion a été détournée de son objet. En effet, alors que le sujet n’est pas de son ressort, Madame la Députée a orienté les débats sur la durée de vie des produits laitiers frais organisant le lynchage médiatique d’une entreprise, alors qu’au moins 7 entreprises métropolitaines sont concernées…

Par ailleurs nous tenons à rappeler aux consommateurs ultramarins que :

-Nous vendons des produits depuis 15 ans avec un développement régulier.

-Nous respectons les textes : il n’y a pas de vide juridique mais une directive européenne qui autorise le fabricant à apposer sa propre date limite d’utilisation sous réserve de contrôle de cette durée de vie en lien et sous le contrôle de la Direction Départementale de la Protection de la Population (organisme d’Etat).

-Nos produits se vendent parce qu’ils sont bons car fabriqués avec du lait frais collecté tous les jours dans 150 fermes de Bretagne, et non pas avec du lait en poudre de provenances diverses.

-Nos produits se vendent aussi aux Antilles parce qu’ils ont un positionnement prix acceptable. Il a été prouvé lors d’enquêtes après les mouvements « contre la vie chère » de 2009, que les produits fabriqués localement étaient trop élevés. La FEDOM, qui a l’accusation facile, sait pourtant que les usines locales ont été construites pour l’essentiel en défiscalisation.

Rien n’empêche les fabricants locaux de dater les produits à 50 ou 60 jours.

Seul l’intérêt des consommateurs nous intéresse, et nous ne souhaitons ni polémiquer, ni participer à la démagogie : les Territoires d’Outre-mer sont comme la métropole un marché ouvert où les règles nationales doivent s’appliquer… Même pour le yaourt. »

 

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