La FEDOM fait le bilan du quinquennat
La FEDOM critique le bilan présidentiel et ménage l’avenir
« Quel bilan tirer pour l’Outre-mer ? » Ce n’est pas l’équipe de communication de Nicolas Sarkozy qui cherche à valoriser son bilan outre-mer, c’est la fédération des entreprises d’Outre-mer (FEDOM) qui examine les cinq ans de la présidence : « Il y a des points positifs, en particulier l’adoption de la Lodeom, même si les résultats de sa mise en œuvre sont décevants, la création du fonds d’investissement de proximité, certes limité aux seuls contribuables ultramarins, le maintien conditionné des accords types Cospar ou Bino, la mise en œuvre de la rénovation hôtelière, les contrats de destination et le réel démarrage de la construction de logements sociaux défiscalisés, même s’il a été tardif. » Voilà pour les bons côtés même si Jean-Pierre Philibert, président de la FEDOM, pose des bémols à chacune des actions citées. Mais c’est pour mieux évoquer « les déceptions » : « Extrême modestie des résultats des états généraux, sur la dégradation de la défiscalisation, sa suppression pour le logement libre et intermédiaire et le photovoltaïque, qui ont des conséquences dramatiques pour les entreprises de ces secteurs… Sans oublier les évènements de 2009. »
La FEDOM ne cherche pas à incriminer « le seul politique comme responsable » même s’il s’en prend clairement à Yves Jégo : « La façon dont il a géré la crise de 2009 a laissé des traces ». Et prudent, voire diplomate, le patron de la FEDOM rend hommage à Marie-Luce Penchard pour « avoir restauré le climat de confiance avec les milieux économiques » et à Victorin Lurel, à qui il reconnaît la justesse de vue pour « qu’il y ait, au plus haut niveau, une meilleure prise en compte des Outre-mer par la droite comme par la gauche, une meilleure compréhension, une meilleure connaissance, et je dirais même une plus grande affection pour nos régions. »
FXG (agence de presse GHM)