Laury Kniles, entrepreneuse franco-caribéenne
Laury Kniles enterre les vies de célibataire
Pierrotine par sa mère, Saint-martinoise par son père (Robert-Patrick Kniles, une figure en Guadeloupe), Laury Kniles a quitté la Caraïbe pour Paris dans sa tendre enfance. Depuis la fin de ses études, elle s’est engagée professionnellement dans l’immobilier jusqu’à devenir la directrice commerciale d’une agence en ligne. Un boulot prenant et pas vraiment festif. C’est alors qu’une de ses amies lui demande d’organiser un enterrement de vie de jeune fille. « Avec mon boulot, je n’avais pas le temps et pourtant, je l’ai fait ! » Organiser, planifier, rassembler 12 personnes. « L’idée est née comme ça… » Car, à 28 ans, Laury a décidé de changer de vie et de professionnaliser l’organisation des enterrements de vie de célibataire. Adieu, les F1, T3, duplex, Villa à vendre ou à louer… Elle se lance à son compte, monte une auto-entreprise. Elle crée un blog dédié (www.mesdemoisellessenmelent.fr) où elle donne ses bons plans, propose des formules et où l’on peut découvrir des photos et les récits de ces folles journées entre potes ou entre filles, juste avant le mariage. En à peine deux mois, elle a déjà pu organiser une dizaine d’événements. « Les gens choisissent des formules clés en main ou alors on fait du sur-mesure, surtout dès qu’il s’agit de faire quelque chose en province ou à l’étranger. » Ainsi Honfleur, en Normandie, Marrakech, au Maroc, ont été le théâtre de prestations qu’elle a su organiser. « Même Saint-Barth, c’est possible, dit-elle en souriant. Tout dépend du budget… » Pour retrouver le niveau de vie qu’elle avait dans l’immobilier, Laury doit organiser dix événements par mois. A la vitesse où les demandes affluent et avec sa curiosité insatiable, capable de lui faire dénicher des musts à Paris, elle est confiante. Dimanche prochain, elle organise pour 12 personnes une course au trésor dans Paris autour de la vie de la future mariée, puis deux heures de « dirty dancing » dans une fabrique de tartes qu’elle privatise pour l’occasion, et enfin, une séance d’enregistrement dans un studio de Montmartre pour réaliser un clip vidéo personnalisé. Le tout dure de 13 à 21 heures et il en coûte 180 € par tête de pipe ! « Je m’adapte par rapport à la demande », tient-elle à préciser.
FXG (agence de presse GHM)
Renseignements : laury.kniles@mesdemoisellessenmelent.fr