Le Senat et les universites des Antilles et de la Guyane
Le Sénat soutient une université des Antilles solidaire de sa soeur en Guyane
Le groupe de travail sénatorial sur l’avenir de l’Université Antilles Guyane a présenté mercredi ses conclusions pour « sortir du marasme la situation universitaire dans les trois départements ». Le rapport tient en 23 recommandations autour de trois mots clé : « territorialité, attractivité et solidarité ». Considérant que l’UAG a « largement ignoré le pôle guyanais », les sénateurs plaident pour « une autonomie pédagogique et de gestion renforcée et sanctuarisée des pôles guadeloupéen et martiniquais d’une université des Antilles ». Ils considèrent que « dans un contexte budgétaire contraint et un cadre législatif invitant aux regroupements, la Guadeloupe et la Martinique doivent conserver une structure commune favorisant la mutualisation et garantissant une réelle lisibilité, en particulier dans la Caraïbe ». Quant a l’université de la Guyane, elle doit « miser sur des dispositifs incitatifs renforçant le niveau d’enseignement dispensé, sur le développement de l’enseignement à distance et sur la structuration d’une politique de recherche ciblée ». Le troisième axe, la solidarité, doit se traduire par « une politique volontariste de coopération entre l’université des Antilles et l’université de la Guyane, mais aussi avec les universités métropolitaines ou des zones caribéenne et sud-américaine, et de créer un Erasmus régional encourageant la mobilité des étudiants et valorisant les diplômes grâce à des cursus diversifiés ». Le rapport sera disponible en ligne sur le site du Sénat dès la fin de semaine.
FXG, à Paris