Les brigades du tigres en peintures
Les gouaches des Brigades du Tigre
Jean Claude Bouillon et Jean Paul Tribout, le commissaire Valentin et l’inspecteur Pujol des « Brigades du Tigres », assistaient au vernissage de l’exposition des gouaches d’André Raffray, d’après le célèbre feuilleton des années 1970. « La série des Brigades du Tigre a bercé mon enfance, déclare Cecile Hornus, comédienne qui incarne Blanche, l’institutrice de « Plus belle la vie ». Pour moi, c’est un exemple de qualité. » Ambiance nostalgie, cette semaine, à la galerie Semiose (Paris), autour des gouaches d’André Raffray. Ces peintures ont été réalisées dans les studios de la Gaumont à Joinville-le-Pont à l’occasion de la série « Les Brigades du Tigre ». Les gouaches servaient d’animation pour le générique de la série. Une fois conçues et réalisées par le peintre, elles étaient filmées sur un banc d’animation afin de raccorder, en fondu enchaînée ou en coupe avec les images réelle, des multiples épisodes de la série. André Raffray qui s’est éteint en 2010 ne travailla pas moins de six saisons sur la série, de 1974 à 1982. Jean Claude Bouillon, interprète du commissaire Valentin, attire l’attention sur une gouache représentant les buildings de New York. « Elle a été faite pour évoquer la collaboration des Incorruptibles de la série américaine avec les Brigades au sujet de Johnny Cosmano, gangster venu d’outre Atlantique (incarné par Eddy Constantine, NDLR) », explique le comédien devant quelques les comédiens de « Plus belle la vie » venus assister à ce vernissage. Les séries se cherchaient déjà des filiations ! Jean Paul Tribout (l’inspecteur Pujol) et Jean Claude Bowling, le compositeur des musiques originales de la série, ne cachent pas leur plaisir à l’évocation de tous les souvenirs que ramènent ces gouaches. « Tout ceci se fait en numérique aujourd’hui, rappelle le fils de l’artiste, mais à l’époque cela se faisait au pinceau et à la main. » André Raffray aimait le cinéma, ses trucages, ses fantômes, et la complexité de l’expression des images. Initié par son père photographe à la retouche photographique et aux sens des images, il s’est formé au dessin par correspondance et a mis toute sa technique au profit du service animation de la Gaumont de 1955 à 1982.
RDG
Du 31 Mars au 5 mai. Galerie Semiose, 54 Rue Chapon Paris