Les maires guadeloupéens à Paris
Gillot et Lurel reçoivent les élus locaux au Méridien Montparnasse
« Un repas entre Guadeloupéens ! » La formule a été choisie par le président Gillot, co-invitant avec le président Lurel pour le traditionnel repas des élus de Guadeloupe à Paris pendant la semaine du Congrès des maires. « C’est du transcourant », a encore ajouté le sénateur du Gosier. Et c’’est vrai qu’au milieu de maires de gauche (Bangou, Dona-Erie, Dupont, Desplan, Chalus, Cornano…), on a pu voir aussi les maires UMP de Capesterre-Belle-Eau ou de Sainte-Rose. Au menu de ce dîner, la réforme territoriale « qui nous concerne tous ». « Il faut nous accorder sur ce dossier, a plaidé Jacques Gillot car si on ne l’adapte pas, on ne pourra pas évoluer dans le sens où notre population veut qu’on évolue. » Il a ensuite inviter le président Lurel à s’exprimer : « Toto va parler et s’il dépasse les vingt minutes, je viendrai lui dire qu’il faut qu’il arrête ! » Victorin Lurel, qui avait à sa table sa collègue de l’Assemblée, George Pau-Langevin, a d’abord insisté sur la nécessité de faire du lobbying efficace à Paris, et indiqué qu’il allait reprendre langue avec les présidents d’associations d’Antillais de la région parisienne. Il a ensuite rappelé que son groupe politique avait déféré la loi de réforme territoriale devant le Conseil constitutionnel espérant son invalidation. « Si on a tort, la loi sera intégralement appliquée avec une assemblée, deux présidents, deux commissions permanentes et quelque 40 commissions. Une monstruosité institutionnelle ! Si nous sommes divisés (ce que semble croire la ministre de l’Outre-mer qui doute que le Congrès ne parvienne à produire une délibération consensuelle, NDLR), le président de la République et le Premier-ministre décideront pour nous comme ça s’est passé pour la Martinique. » Les socialistes attendent la décision du Conseil constitutionnel pour la mi-décembre. « On pourra convoquer le 20 ou pas… » Victorin Lurel a parlé d’une date butoir, le 24 janvier 2011. Puis, revenant sur le sujet des finances communales, le président de Région a indiqué que la crise sociale de 2009 avait coûté 25 millions € aux communes de l’archipel avant de demander où passait l’argent de l’épargne des Guadeloupéens. « Je veux demander une commission d’enquête pour savoir ce que les banques font de notre épargne, pourquoi les banques disent ne pas avoir les moyens d’investir chez nous. » En balance, il a évoqué le projet d’un investisseur privé qui veut mettre 200 millions € dans un parc de loisir qui pourrait être ouvert à Anse-Bertrand ou à Sainte-Rose, du côté de Cluny. Quand on a demandé à un de ses collaborateurs s’il s’agissait du projet de parc de loisir d’Eric L., il a répondu : « Non, c’est un projet sérieux. »
FXG (agence de presse GHM)
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