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Publié par fxg

Gainsbourg a tout réussi musicalement sauf son fils

Dans la foulée de la sortie de l’album qu’il a réalisé en hommage à son père Serge, Lulu Gainsbourg a fait une scène au Casino de Paris. C’était le 8 novembre dernier. Ca devait précéder une interview qui n’a jamais eu lieu… Retour sur un spectacle, mauvais, même si teinté de grands moments.

lulu-gainsbourg.jpgC’était plein d’invités. Aperçus Doc Gynéco avec le critique musical Olivier Cachin ou encore le patron des Francofolies, Gérard Pont… Pas d’autres têtes connues a priori. La première partie passe dans une indifférence générale. Puis retentissent les premières notes de La ballade de Melody Nelson. Jane Birkin est là, à côté du fils de Bambou. Elle est là comme on mettrait un sceau d’authenticité : « C’est bien le fils de Serge… », se dit-on, Jane l’atteste par sa seule présence. Elle se contente de chanter le mot « Melody » quand il le faut. Elle sort de scène et s’ensuit Marylou sous la neige. Lulu, c’est l’antivoix de son père, faible et haute, rapeuse et détimbrée, plate. Ca fait un drôle d’effet mais comme on connaît la chanson, ça passe. On est content d’entendre du Gainsbarre… Un morceau de funk démarre, on pense à la période Bambou et on s’attend d’ailleurs à la voir se pointer sur scène. Mais non, c’est l’Anamour et ses « photos de l’Asie prises à 200 ASA… Encore une fois, le chant est catastrophique mais on aime toujours la chanson. Lulu n’est pas un chanteur, mais il est un bon musicien. Alors, il laisse le temps de deux morceaux la place à un quatuor de jazz manouche. Angelo debarre soulève la salle avec une reprise d’Elisa et du Poinçonneur des Lilas… une merveille. Mais voilà de retour la voix détimbrée qui entonne « tu t’en vas à la dérive »… On a une impression d’audition de fin d’année… Mélanie Thierry, une jeune blonde vient le rejoindre pour chanter « Ne dis rien ». un duo d’aphones ! Il a dû le sentir puisqu’il laisse la place pour un instrumental d’Intoxicated man avec Stan Harrison et Gary George au piano, deux musiciens qui étaient sur cette même scène avec Serge, il y a 26 ans, « quand ma mère était enceinte de moi ». Vient ensuite Initials BB. Une version très spéciale. Il n’ose toujours pas faire claquer sa voix. C’est pénible. La salle ne s’y retrouve d’ailleurs pas quand il tourne son micro vers le public pour qu’il reprenne avec lui… Un massacre ! autant demander aux Stooges de faire cette reprise ! Lulu se met alors au piano pour une composition, Fresh news from the stars. « C’est mon univers musical. » Son piano est plus proche de celui de son grand-père Joseph que de son père…Un miracle se produit alors. Dani vient chanter avec Lulu Boomerang. Vient ensuite M. voilà deux fils de… L’un plus à l’aide que l’autre. M à la guitare, Lulu au piano. Quelques sons samplés sur sa guitares fabriquent peu à peu le thème et le tempo de Requiem pour un con. Enorme. M reste pour un dexième titre, rejoit par Sly Johnson et Ayo. Couleur café… Un tabac ! Les feuilles mortes, puis je suis venu te dire. Et voici venir Anna Karina, pardon Vanessa Paradis : Sous le soleil exactement… C’est sublime même si ce spectacle donne l’impression d’être dans une vieille émission de Gilbert et Maritie Carpentier, Top à… Serge Gainsbourg ! Lulu reprend l’eau à a bouche. Toujours ce mauvais timbre, écrasé. Il parvient tout de même à emmener la salle en proposant de chanter tous ensemble La Javanaise. Sirupeux à souhait ! On refait Couleur café et, tiens, il se lâche, sa voix prend du tonus. Mais, c’est qu’il a une voix Lulu! Au moins, il la ramène pas. Il est plutôt modeste et sympathique, Lulu.

FXG

From Gainsbourg to Lulu chez Universal Mercury

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F
<br /> Il vous a moyennement plu LuLU ???<br />
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F
<br /> Comment ça pêtarade !!!<br />
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