ITW Lurel à la sortie de son premier Conseil des ministres
Victorin Lurel, à l’issue du conseil des ministres
« Nous sommes au service de la France »
Comment s’est passé le premier conseil des ministres ?
Le président de la République a fait une belle introduction en nous disant que nous étions ministres de la République, au service de la France. Très rapidement, il a rappelé les orientations fixées en accord avec le premier ministre. Il veut rassembler les Français sur les valeurs de la République, avec comme objectif premier la jeunesse. Il veut de l’exemplarité et du respect, respect du peuple, du Parlement, des partenaires sociaux, des organisations professionnelles, des ONG, de la fonction publique… Le chef de l’Etat veut réduire l’insécurité. Il a dit que la sécurité ne doit pas être un prétexte pour une prise de distance avec le peuple.
Quelle était l’atmosphère ?
Elle était détendue, conviviale et chaleureuse tout en étant empreinte de solennité. J’ai été assez impressionné. On nous a rappelé le travail en collégialité et la discrétion que nous devons avoir, notamment avec la presse.
Avez-vous signé une charte de déontologie ?
Oui, nous l’avons tous signée. Nous nous engageons à limiter les dépenses publiques, les dépenses de personnels, à ne pas avoir de conflits d’intérêts, à ne pas cumuler les mandats… Pour les ministres qui se présentent aux élections législatives, cela rentrera en application après les élections législatives.
A-t-il été question de la baisse de la rémunération des ministres de 30 % ?
Tout à fait. Et c’est très bien. Le salaire mensuel brut d’un ministre sera de 9 940 euros (ndlr : 14 200 euros précédemment). Les dépenses de cabinet devront, elles, baisser de 10 %. Nous devons être extrêmement vigilants sur les dépenses de fonctionnement. Nous devons être économes.
Propos recueillis par David Martin (agence de presse GHM)