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Publié par fxg

 

7e jour d’audience du procès Mamodtaky

Fazila et Marianne parlent

Journée consacrée aux visioconférences, hier à la cour d’assises de Créteil. Elle examine jusqu’au 22 février l’affaire Mamodtaky, accusé de l’assassinat de cinq personnes et de blessures volontaires sur cinq autres, tous membres de la famille karane de sa femme, en 2001, à Madagascar.

Parmi les témoins, tous malgaches, deux ont été particulièrement écoutés. Il s’agit de Fazila, sœur aînée de l’accusée, et de l’avocate Marianne Rafizamanana, sa maîtresse. Les deux  femmes ont été proches de Mamodtaky au moment des faits et de la préparation de la cavale qui a suivi.

La confrontation de Fazila avec son frère a donné lieu à des scènes de mélodrame avec larmes, même chose quand l’autre sœur, installée à Montpellier, est apparue sur l’écran. « C’est Bollywood », a commenté un spectateur indo-malgache assidu de ce procès. Fazila a clamé l’innocence de son frère. Le dimanche de la turie, selon elle, son frère est venu la voir pour prendre des affaires et c’est le lendemain, lundi, que Babar Ali a retrouvé Mamod. Marianne Rafizamanana est revenue sur ses déclarations faites en 2006 : elle était à Antsirabé au moment de la tuerie, « avec Mamod ».

Assez agressive, Fazila a demandé à Anita de « lâcher » Mamodtaky. Selon elle, il n’y a pas de différend religieux entre les deux époux, mais que si ça leur relation avait dégénéré, c’est parce qu’Anita menaçait de le dénoncer. Fazila a accusé les autorités malgaches d’avoir commandité un complot. Elle n’a pu, explique t’elle, venir témoigner à la barre  car on lui a retiré son passeport et, de surcroît, son frère a été destitué de la nationalité malgache.

Les auditions se poursuivent demain avec la douzaine de témoins malgaches ayant pu se déplacer jusqu’à Créteil. Voyage et prise en charge pour deux jours pris en charge par les ministères de la justice et des Affaires étrangères, a indiqué le président de la cour d’assises.

FXG, à Paris

 

 

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