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Publié par fxg

Martinique 100 % sur la ligne de départ du tour de France à la voileJoel-Mathieu-et-Papi-Jean.jpg

Prologue samedi et départ dimanche de Dunkerque, ce nouveau tour de France à la voile accueille pour la 2e fois de son histoire, depuis Guy Chalono en 1978, un équipage 100 % Martinique conduit par Mathieu Mourès. 25 équipiers, 8 à bord et deux types de régate : les étapes de liaison interportuaire, offshore, de 75 à 250 miles, et les étapes  inshore, parcours plus sportifs entre deux bouées. L’arrivée aura lieu le 26 juillet à la Seyne-sur-mer. Il fallait 210 000 €, ils en ont 120 000. Chacun a payé ses billets d’avion, chacun paye ses repas et ils dormiront tous sous la tente. Les-filles-du-SMA.jpgDéborah et Isabelle ont été mises à disposition de l’équipe par le RSMA, le chef vient d’école hôtelière de Bellefontaine. Et puis, il y a Jean Ravoteur dit Papi Jean, le préparateur mental. Son petit-fils est équipier. A l’étape de Gruissan, le 22 juillet, leur sponsor, le Montpelliérain Mediabat, leur promet Kiko des Gypsies Land et une personnalité martiniquais surprise. Il y aura aussi pour les fêter des sportifs de la Région Languedoc, dont le Martiniquais, Joël Abati, parrain du bateau. « On aura un village Martinique et les gens pourront goûter le chocolat et le rhum martiniquais », promet Mathieu Mourès.

FXG


Trois questions à Mathieu Mourès

Mathieu-Moures-portrait.jpg« Objectif : troisième »

Quelle est la qualité du plateau sur l’eau ?

Il y a le classement pro et le classement amateur. Chez les pros, faut compter Dunkerque, TPM, Région Bretagne, Nantes et même Ile de France. Ca c’est les grosses pointures. Nous, en amateur, on attend des Belges skippés par Bertrand Passé, 8 fois champion du tour de France à la voile en amateur, des Russes, des Suisses, Côte d’Armor, Normandie. Dans ce plateau, après notre première sortie au Havre, il y a la place pour qu’on tombe dans les trois premiers. Maintenant, en amateur, il y a des aléas, mais objectif : troisième.

Quelle étape redoutez-vous le plus ?

Toutes les sont préparées de la même manière. Il y a un navigateur qui est là pour faire la nav, un régleur de grand voile qui est là pour régler sa GV et il y a un barreur. Il y a des étapes annoncées plus dures que d’autres…

Alors, est-ce par pur altruisme que vous avez demandé à Sébastien Audigan de barrer pendant l’étape de la pointe Bretagne ?

Pour cette étape bretonne de 250 miles, notre objectif est la performance et il y a des coins spécifiques en France. Ca fait 20 ans que je fais de la voile en Martinique et que je n’ai pas navigué ici du tout. Ma responsabilité de skipper est engagée. Emmener des gens qui ont une expérience de la voile aux Antilles dans des régions qu’on ne connaît pas, je trouve que ce n’est pas malin et pas responsable. Comme on veut vraiment sportivement performer, on s’associe à Sébastien qui connaît bien la région et qui est parti avec moi l’an passé comme professionnel du bord. Mais on redoute aussi la dernière étape, très longue, entre Gruissan et la Seyne-sur-mer. Tout pourra encore se jouer quand tout le classement peut être encore chamboulé, quand il y a beaucoup de points à prendre avec de gros coefficients !

Propos recueillis par FXG (agence de presse GHM)

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