Melon de Guadeloupe Indication geographique protegee
Lurel lance le melon IGP à Rungis
Lever au pipirit chantant, hier matin, pour le ministre des Outre-mer qui a procédé au lancement officiel du melon de Guadeloupe « IGP », c'est-à-dire le melon bénéficiant de l’Indication géographique protégée. « Un label, gage de qualité, gage de constance dans l’excellence », a déclaré le ministre. Il a salué l’effort collectif des producteurs et des exportateurs du melon de Guadeloupe depuis mars 2012 et la décision des instances européennes. Les melonniers ont entamé leur démarche pour décrocher cette IGP en 2009.
Le gouvernement veut développer une politique de filières dans les agricultures ultramarines comme elles existent pour la banane de Martinique et de Guadeloupe, pour la canne à sucre à la Réunion et aux Antilles. L’ananas Victoria et le litchi de La Réunion ont déjà un label rouge. « Nous voulons structurer les filières et, à partir de ces filières, nous voulons en créer d’autres, en aval, d’agro transformation, a indiqué le ministre. C’est là que se situent la valeur ajoutée et, donc, les créations de nouvelles activités qui génèrent des créations d’emplois. »
Dans la prochaine loi d’avenir sur l’agriculture, que prépare Stéphane Le Foll, sera prévu un volet outre-mer dans lequel, promet Victorin Lurel, « nous pourrons dynamiser encore cette politique de labellisation ».
En attendant, ce samedi, Victorin Lurel est au salon de l’agriculture qui ouvre ses portes à Paris, pour enregistrer une émission de cuisine avec Babette de Rozieres et accompagner le president de la République au moins dans les allées des stands des outre-mer.
FXG, à Paris