Nautic de Paris 2012
Au salon nautique de Paris
Le rendez-vous des voileux a ouvert ses portes le week-end dernier à Paris et, toute cette semaine, nos ambassadeurs essaient de montrer bonne figure et, surtout de faire passer que le plan d’eau guadeloupéen est l’un des plus beaux du monde. La concurrence est cruelle au Nautic de Paris ! Alors on communique autour des événements : l’arrivée de la mini-transat qui aura lieu en octobre à Pointe-à-Pitre (avec un seul Guadeloupéen en piste, François Lami) et, un an plus tard, la reine des courses, le Rhum… Le stand du Comité du tourisme des îles de Guadeloupe exhibe un superbe canot traditionnel, grand voile doubout ! George Santalikan, Yohann son fils, et Michel Fédéro sont là pour vanter le TGVT. « La voile traditionnelle est un vivier de recrutement pour la course au large ! », assure M. Santalikan. Un avis qu’atteste la composition de la première promotion de la nouvelle structure, Guadeloupe grand large. Alors la Guadeloupe a-t-elle enfin une vraie école de course au large ? « L’objectif de Victorin Lurel, alors président de Région, était qu’un jeune Guadeloupéen puisse avoir les mêmes chances qu’un jeune Breton au départ de la Route du rhum. Luc Coquelin et Martial Barriel forment donc pendant deux ans douze jeunes. Ils ont 4 Figaro (et peut-être deux de mieux en 2013) pour les former et régater. Mais pas de rêve insensé, quoiqu’il arrive, ces douze stagiaires sortiront de leur formation avec un brevet de capitaine 200 et un diplôme d’agent de maintenance. « Ils seront skipper et préparateur », traduit Olivier Souillac de la SAS Guadeloupe Grand large. Jusqu’à présent, les élèves de Luc Coquelin s’en sont pas mal tirés sur les régates locales même si personne n’a été foutu de bien jauger leurs Figaros… Ils feront l’année prochaine les 600 miles d’Antigua avant de s’essayer dans les mers froides au Canada et à Saint-Pierre-et-Miquelon. Quand à une figuration pour la Route du Rhum 2014, si Jimmy Dreux reste pressenti au départ, l’objectif de l’école Guadeloupe Grand large est d’avoir un skipper capable de figurer honorablement en 2018. Face au stand de la Guadeloupe, le Martiniquais Mathieu Mourès, a d’ores et déjà dévoilé son intention d’être un nouveau « Rhum runner » : « Messieurs les Guadeloupéens, vous n’êtes plus seuls ! »
FXG (agence de presse GHM)