Nouveau prix littéraire à France Ô
Le Prix littéraire de France Ô remplace le prix RFO du livre
Le nouveau prix littéraire de France Ô a été annoncé hier ; il remplace le Prix RFO du livre disparu depuis 2010. Pendant quinze ans, RFO a attribué un prix à un ouvrage de fiction, d’expression française, ayant un lien avec l’Outre-mer français ou les zones géographiques et géopolitiques proches. Parrainé par Alain Mabanckou et en partenariat avec Babelio.com, le nouveau prix récompensera « un roman écrit ou traduit en français et mettant en lumière les valeurs d'ouverture sur le monde, d'échanges, de dialogue des cultures et d'humanisme publiés dans les douze mois précédant la sélection ». Contrairement au prix RFO du livre doté de 5 000 €, son successeur ne le sera pas. Il bénéficiera des moyens de France Ô pour sa promotion. Le nom même du prix est provisoire puisqu’un appel aux internautes doit être lancé pour faire émerger des propositions.
Une liste de douze titres, sélectionnés par La Plume francophone, un groupe d'amateurs et d'amoureux des littératures ouvertes sur le monde (dont les membres sont presque tous des étudiants de Beïda Chikhi, enseignante à la Sorbonne), sera annoncée et mise en ligne en avril sur la plateforme. Les internautes pourront participer à la vie du site en échangeant leurs commentaires, et en votant pour leur livre préféré.
Tous les internautes seront invités à participer au prix sur la communauté de lecteurs www.babelio.com/prixfranceo.
Douze d’entre eux seront sélectionnés pour faire partie du jury de lecteurs. Chaque mois, un des douze titres sera présélectionné par le jury. Le lauréat sera désigné à l’automne 2012 sous la présidence d’Alain Mabanckou.
FXG (agence de presse GHM)
Qui est derrière la Plume francophone
Virginie Brinker,professeure agrégée de lettres modernes. Elle poursuit actuellement une thèse au CIEF de Paris IV-La Sorbonne sur les fictions francophones nées du génocide des Tutsi au Rwanda.
Ali Chibani, diplômé en journalisme, prépare une thèse, à la Sorbonne-Paris 4, sous la direction de Beïda Chikhi, intitulée Temps clos et ruptures spatiales dans les œuvres de l'écrivain francophone Tahar Djaout et du poète-chanteur kabyle Lounis Aït Menguellet, auteur d'un Mémoire à l'INALCO, sous la tutelle de MM. Diouf et Pozdeniakoff, sur la présence des langues française, tamazight et arabe dans la langue wolof.
Victoria Famin, prépare une thèse au CIEF (Paris-Sorbonne) consacrée à l'œuvre théorique d'Edouard Glissant, sous la direction de Beïda Chikhi. Allocataire de recherche et monitrice, elle est actuellement chargée des travaux dirigés de littératures francophones à l'université de Paris IV-Sorbonne.
Circé Krouch-Guilhem, étudiante en sciences de l'information. Après avoir travaillé en maîtrise sur Le Thème de la bibliothèque dans la littérature francophone à travers les œuvres de Leïla Sebbar et de Patrick Chamoiseau, elle a soutenu en septembre 2007, sous la tutelle de Beïda Chikhi, un mémoire de Master 2 intitulé Promotion de l'idéologie coloniale dans les lectures destinées aux jeunesses algériennes et françaises entre 1930 et 1962. circetabatha@yahoo.fr
Sandrine Meslet travaille sur l'œuvre du Franco-Libanais Amin Maalouf depuis le Master I (Transfiguration romanesque : du personnage historique au personnage littéraire universel soutenu au CIEF en 2005). Elle prépare actuellement une thèse sur la poétique entre mouvance et perpétuelle constitution dans le texte maaloufien. sandrinemeslet@yahoo.fr
Célia Sadai poursuit actuellement un doctorat de littératures francophones africaines, au C.I.E.F. de Paris IV-Sorbonne, sous la direction de Beida Chikhi. Ses recherches portent sur les auteurs de la nouvelle génération. En 2008, elle a été lauréate de la bourse de recherche de l'université de Duke (North Carolina, U.S.A.). Elle est également titulaire d'une maîtrise de français langue étrangère (Master I) obtenue en Sorbonne, et membre de l'A.C.L.F. (Association des Chercheurs en Littérature Francophone). Contact : celiasadai@hotmail.com
Lama Serhan.poursuit actuellement une thèse à la Sorbonne sous la direction de Beida Chikhi. Après avoir élaboré un regard littéraire sur l'œuvre dramatique de Wajdi Mouawad, ses recherches portes sur les différents rapports que la scène dramatique entretient avec l'histoire, la mémoire, le corps et le monde. Elle est également journaliste pour le site internet Civis Memoria. lama.serhan@laposte.net