Obseques de Michele Lacrosil
Michèle Lacrosil inhumée vendredi au cimetière de Montmartre
Décédée le 18 décembre dernier à Paris où elle vivait depuis les années 1950, l’écrivaine guadeloupéenne, Michèle Lacrosil, sera inhumée ce vendredi. Une messe sera donnée a 10 h 30 à l’église Sainte Jeanne de Chantal à la porte de Saint-Cloud (rue lieutenant-colonel Deport, au niveau du 96, boulevard Murat, Paris 16). A midi suivra la mise en terre au cimetière de Montmartre. L’auteur de Sapotille et le serin d'argile (Gallimard, 1960), Cajou (Gallimard, 1961) et Demain Jab-Herma (Gallimard, 1967) était née en février 1911 à Basse-Terre. Elle avait côtoyé Picasso, Giacometti, Sartre et Beauvoir.
L’universitaire Marie-Christine Hazael-Massieux a écrit d’elle (http://indiscretions.over-blog.fr/article-mme-lacrosil-a-cent-ans-24-02-11-67900593.html) : « Ceux qui se sont intéressés à Michèle Lacrosil ont surtout, dans une perspective littéraire, insisté sur la dénonciation du racisme, sur sa défense de la femme (tout particulièrement de la femme noire). (…) C’est principalement aux Etats-Unis (ou au Canada) que Michèle Lacrosil est citée dans les recensions littéraires concernant les années soixante, souvent évoquée aux côtés de Simone Schwartz-Bart, Maryse Condé, Jacqueline Manicom (ou Marie Chauvet, elle, en Haïti) parmi celles qui ont mené un combat de femmes pour la dignité de la femme. En France, Michèle Lacrosil demeure une inconnue pour la plupart des universitaires français travaillant sur les littératures francophones... »
Il serait dommage que Michèle Lacrosil parte dans la même indifférence que celle dont elle a souffert de son vivant.
FXG, à Paris