Hollande et son siège de campagne
Hollande s'installe avenue de Ségur
Entouré du maire de Paris, des anciens premiers ministres Fabius et Jospin (en photo, à la sortie du siège de campagne de Hollande), du président du Sénat, mais aussi de George Pau-Langevin, Harlem Désir, Marylise Lebranchu, etc, François Hollande a promis de dévoiler son programme présidentiel fin janvier. Cette annonce a eu lieu hier lors de l'installation du siège de campagne du candidat socialiste à l'élection présidentielle. François Hoillande qui n'a pas été excellent orateur à cette occasion a indiqué que son programme serait nourri de celui du PS, mais aussi des apports faits pendant la primaire et qu'il serait "cohérent financièrement". "La campagne, a-t-il dit, c'est la confrontation des projets." Une assertion qui lui a permis de renvoyer dans les choux, sans la nommer, Marine Le Pen qui dénonce l'UMPS, et sans le nommer, François Bayrou, quand il a parlé de "chimère d'unité nationale". Il a réaffirmé qu'il créerait 12 000 emplois par an dans l'Education nationale pendant son quinquennat, qu'il rétablirait la retraite à 60 ans pour ceux qui auront cotiser de 41 à 43 années, son refus de sortie du nucléraire pour préférer un passage de 75 à 50 % d'ici 2025-2030... "L'impartialité de l'Etat sera l'un des thèmes de campagne", a-t-il encore assuré, évoquant des "dirigeants exemplaires", "l'indépendance de la justice avec la nomination des procureurs dans les mêmes cionditions que les magistrats du siège", et le statut pénal du président de la République, "un citoyen comme les autres". Et face aux attaques de l'UMP, "qui n'hésite pas à faire des comparaisons animalières à mon égard", il a promis "un débat exemplaire".
FXG