Patrick Karam sort du bois
Patrick Karam entre dans la campagne en outre-mer
Patrick Karam sera en Guadeloupe à partir de lundi, en campagne pour Sarkozy. Il estime qu’on a mal expliqué les arguments du président candidat pour l’Outre-mer. Il vient donc tenter de sauver le soldat Sarko. Il ira aussi en Martinique, a-t-il confié à l’occasion d’une interview à paraître lundi dans FA. Nommé par le président de la République inspecteur général de la jeunesse et sport, et chevalier de la légion d’Honneur par le ministre de l’Intérieur, l’ancien délégué interministériel dédié aux originaires d’outre-mer dans l’Hexagone n’était officiellement intervenu dans la campagne du président sortant que pour s’occuper de l’électorat issu de la diversité d'origine étrangère (même s’il conseille Samia Badat, chargée des originaires des outre-mer). Patrick Karam revient entre les deux tours, espérant réitérer le même type d’exploit que celui du déminage du terrain, en amont de la visite aux Antilles du candidat Sarkozy, en 2006, après la main levée d’Aimé Césaire. En 2005, pour cause de polémique sur la loi reconnaissant les aspects positifs de la colonisation, Aimé Césaire avait annoncé qu’il refusait de recevoir le ministre de l’Intérieur candidat. Cette fois, c’est la majorité des électeurs antillais qui lui a dit non au premier tour. La tâche de Karam est ardue. Pas sûr que son amitié avec Victorin Lurel suffise.
FXG (agence de presse GHM)