Rhum fair
Premier Rhum fair à Paris
Le premier Rhum Fair s’est tenu lundi dernier à Paris autour des professionnels des rhums des Antilles et du reste du monde.
On le nomme rhum, rome, rum ou ron et il est en plein boom. Agricole ou traditionnel, blanc, ambré ou vieux, de production française, espagnole, cubaine, mauricienne, réunionnaise, malgache, péruvienne, jamaïcaine ou haïtienne, Sa diversité, tant dans les aromes que dans sa coloration, invite à la création de cocktails et pas seulement l’incontournable Mojito ! Une centaine de marques de rhums étaient réunies pour ce premier Rhum fair organisé àç Paris par l’agence SO2 et Cyril Hugon à l’intention des professionnels, sommeliers, cavistes, distributeurs, épiceries fines, barmen… Avec une reprise du marché, le rhum a le vent en poupe. Pour le créateur des Comptoirs des Caraïbes, Francois-Xavier Dugas, « le rhum, c’est un pays, une région, une île, et bien sûr, une distillerie avec des gens qui expriment leurs passions ». Ce salon voulait d’abord gommer l’image réductrice bassée sur le fameux ti punch ou l’éternel planteur…
L’absence des principaux producteurs des Antilles-Guyane n’est pas passée inaperçue. Ca a été un sujet de conversation tout au long de la journée ! Seul José Hayot, de HSE représentait les Antilles françaises. Avec le petit nouveau, le R de Saint-Barth,, de Mikaël Sylvestre, mais dont on ignore précisément l’origine de son jus de cannes… Mickaël Sylvestre est venu spécialement en séchant un entrainement avec le Werder de Brême ! Celui qui est venu du foot au rhum nous parle de son bébé : « On doit faire nos preuves sur le marché français. Le rhum est reconnu aux Etats-Unis. C’est notre première cible. Mais à travers R de Saint-Barth, on essaie de redonner des lettres de noblesses au rhum. » Le tafia n’a plus le droit de cité.
Le rhum évolue et de nouvelles expérimentations voient le jour dans l’assemblage du produit, dans sa technique de vieillissement avec une maturation dans des fûts de Whisky, de Porto, de Cognac, de Madère... « C’est un produit non monolithique », indique en connaisseur le président de l’ambassade du rhum, le restaurateur et patron de l’Ilet Créole, Laurent Claude.
Alfred Jocksan (agence de presse GHM)
L’absence de Spiridom
Visée, entre autres, par l’organisateur pour son absence à ce salon du rhum, la société Spiridom (exportatrice des rhums Clément, JM et Damoiseau) s’explique : « Nous sommes déjà présents à Vinexpo à Bordeaux et Singapour, en Belgique, au salon de l’agriculture, au Grand pavois de la Rochelle et nous serons cette année à la foire de Paris. Nous privilégions les salons où nous rencontrons nos distributeurs ou ceux où nous faisons de la vente grand public. Par ailleurs, nous étions indirectement présent par le biais des Comptoirs des Caraïbes qui représente Damoiseau, on ne peut être partout et court-circuiter nos partenaires. »
FXG