Route du rhum - Destination Guadeloupe - Alix Nabajoth
Alix Nabajoth, en charge de la commission sports auprès de la Région
" Les marchands de rhum ont pulvérisé leur chiffre d’affaires "
Quel bilan tirez-vous de ces journées d’avant-course ?
Il y a un vrai engouement, palpable. On a vraiment le sentiment d’avoir eu raison d’accepter le partenariat-titre. Nous avons davantage de visibilité sur deux villages. Avant, nous étions simple partenaire, nous étions à peine visibles. Cette année, nous sommes ici avec d’autres chambres consulaires et une délégation de 47 exposants. Je veux souligner aussi la présence du lycée des métiers de l’hôtellerie et du tourisme du Gosier qui est littéralement débordé ! Ça fait plaisir de voir de jeunes lycéens se mettre en avant, ça valorise l’art culinaire et le savoir-faire guadeloupéens.
Comment s’est préparé le village ?
La présence de la Région est le résultat de plusieurs mois de préparation, et de six missions accomplies ici. Nous travaillons en concertation avec UMIH (Union des métiers et des industries de l’hôtellerie) qui a joué le jeu. Dans les hôtels partenaires, des petits-déjeuners guadeloupéens sont servis, dans les restaurants partenaires, un menu Guadeloupe est proposé. Le rhum est présent dans tous les établissements partenaires et les discothèques. Sept marques de rhum sont présentes ! On n’a jamais vu autant de rhums guadeloupéens à Saint-Malo.
Jamais autant de skippers guadeloupéens ne ses ont alignés au départ de la Route du Rhum…
Oui, six skippers, dont cinq accompagnés par la Région, c’est le record absolu pour la Guadeloupe. La première session a réuni douze skippers, la seconde, qui va démarrer en novembre, va en réunir 18. L’école de course au large a reçu de très bonnes retombées de la part des autres skippers cette semaine, suite à l’AG2R. Je salue Nicolas Thomas qui a de très bonnes chances de podium ; il affole déjà les experts du nautisme ! Non, franchement, au niveau des retombées, on ne pouvait pas rêver mieux. Il faut ajouter que pour la première fois, une exposition est organisée sur les fouilles archéologiques en Guadeloupe, mises en place dans le bâtiment de la médiathèque de Saint-Malo, qui n’est pas encore inaugurée, et qui a été rendue disponible exprès pour nous.
Comment se passe l’organisation de l’arrivée de la course ?
Le village est en train de se monter, il accueillera entre 100 et 110 exposants sur la marina et sur la place de la Victoire.
Est-il toujours question de déplacer l’arrivée de la course ?
Nous avions évoqué Bergevin, des études ont été faites et ont montré que c’était compliqué et que le lieu le plus approprié à l’accueil du public reste la place de la Victoire. Et pour les plus grands bateaux, l’accès est difficile à Bergevin.
Propos recueillis par Emmanuel Blumstein à Saint-Malo