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Publié par fxg

AFF-Jean-Yves-Rupert.jpgJean-Yves Ruppert revient à Paris sur la scène de la grande salle du théâtre du Temple pour un nouveau one man show.

« Si on change totalement, on déçoit ! »

C’est facile de tenir le haut de l’affiche à Paris ?

Rien n’est facile ! Il faut faire savoir aux gens qu’on est là… La télévision a été mon premier vecteur grâce à l’émission Bankoulélé, c’était un premier vrai grand pas à l’étrier ! Maintenant, il faut durer et pour cela, il faut faire les choses qui plaisent aux gens !

Pour ce qui est de durer, ça fait 25 ans que vous durez !

(Rires…) Quand on est déjà à un certain niveau, eh bien, chaque année, à chaque spectacle, il faut toujours prouver que vous pouvez rester au niveau ! C’est ça le challenge.

Quand vous dîtes que vous êtes à l’humour ce que Kassav est à la musique et Aimé Césaire à la littérature, vous y allez fort !

Je me donne corps et âme à ce que je fais ; je ne fais rien d’autre ! Je suis vraiment le seul professionnel de toute la Caraïbe. Je ne fais que ça depuis 1987 ! Tout le monde se retrouve un peu dans mon humour. Je suis un peu ce qu’on dit à une caméra, c’est-à-dire que je filme tout ce que je vois et après il faut redonner tout ça.

Qui sont vos maîtres dans l’art comique ?

J’adore Bourvil et Louis de Funès, j’aime le comique de situation, j’aime Fernandel qui est un autre type de comique… J’aimais bien Pierre Richard à l’époque du Grand blond avec une chaussure noire. J’aime aussi le cinéma français comique des Bronzés… Mais celui que j’admire vraiment, c’est Devos.

Vous n’avez jamais eu l’envie de faire une carrière au cinéma ?

Si l’opportunité se porte à moi, pourquoi pas… J’irai avec l’envie de bien faire ! Mais pour l’instant, je me suffis à ce que je fais.

Avec ce nouveau spectacle, qu’allez-vous dévoiler ?

Je ne vais pas dévoiler de nouvelle facette car le public a envie de voir ce qu’il connaît de vous. Si on change totalement, on déçoit ! Alors, je vais leur donner des personnages qu’ils connaissent.

La part du Caribéen que vous êtes est-elle importante ?

Il faut ! Il faut qu’elle soit importante. Il faut montrer que nous sommes capables de certaines choses. A chacun son humour ! Même si nous, d’une commune à une autre, on n’a pas le même humour, tout a une subtilité et c’est le public qui vous donne la force et l’énergie nécessaires. L’énergie pour le comédien, c’est le public ! Avec, vous pouvez foncer !

A quoi faut-il s’attendre ?

Dès que vous entrez dans la salle, c’est parti ! On est ensemble pour un moment ; on a huit heures de vol ! S’il y a des trous d’air, tout le monde va les ressentir même ceux qui sont montés en première classe ! Sinon, la thématique de l’avion n’est pas du tout au cœur de mon spectacle.

Mais on est toujours dans ce petit morceau de France niché sous les tropiques ?

Ca, c’est sûr ! Nous sommes des Ultramarins et je parlerai un peu de ça… Il y aura le policier que les gens aiment, il y aura Papouche de « Papouche et compagnie » et le papy que tout Antillais a, surtout dans nos campagnes… Et aussi Man Finotte.

Comment avez-vous écrit ce spectacle ?

Ca fait plus de six mois que je travaille dessus… Je travaille à toute heure. L’inspiration vient tout le temps ou pas du tout ! J’ai des feuilles partout et j’écris même sur la main… Il ne faut blesser personne, être attachant, faire rire et faire passer des messages. C’est un travail très compliqué. Je vis mon personnage et après le reste suit. Si le public suit, ca peut durer deux mois et même au-delà ! Alors venez !

Propos recueillis par FXG (agence de presse GHM) 

A partir du 17 octobre, du mercredi au samedi à 21 h 30

Théâtre Le Temple

18, rue du Fbg du Temple 75 011 Paris

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T
<br /> Ce n'est pas Babouche et compagnie qui interprètent  mais Papouche & Co qui nous parle de farine Manioc, c'est très différent.<br />
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