PORTRAIT
Anne Cazeneuve sur son multi 50 rose
Anne Cazeneuve a des grigris, enfin un ! Une peluche rose que lui ont offert ses enfants et qu’elle emmène partout. « Mais je ne suis pas superstitieuse », tient-elle à préciser. A deux jours du départ, la navigatrice (elles ne sont que trois dans cette édition avec Servane Escoffier et Christine Monlouis) se trouve plutôt bien. « Je ne suis pas à l’arrache ! J’ai trois safrans, un mât neuf en carbone avec aile tournante, une première pour moi ! Et mes winches et mon électronique sont neufs aussi. » Mais elle connaît ses faiblesses : « Je n’ai pas eu le temps de tester le mât et les safrans. » Son bateau n’a été mis à l’eau que le 6 octobre et elle a dû se contenter de ne faire que 4 sorties de réglage en mer.
Ce sera, pour Anne Cazeneuve, sa quatrième participation à une Route du rhum. Elle a fini une fois 3e, une autre 2e et connu une avarie lors de la précédente édition. Cette fois, son ambition est d’arriver en Guadeloupe première dans la série classique de la classe des multis 50, c’est-à-dire, les multis 50 de deuxième génération. Anne Cazeneuve est une familière des Saintes où elle a passé pas mal de temps depuis ces quinze dernières années et qu’elle a quittée en 2008. « Je suis retournée m’installer aux Saintes où je suis basée pour travailler avec l’UCPA et les hôtels sauf l’hiver dernier… » Elle est partie alors convoyer Idec, le bateau de Francis Joyon, taillé pour battre des records, entre Maurice et Lorient. « Je retourne cet hiver aux Saintes et cette Route du rhum, c’est mon convoyage du retour ! »
FXG (Agence de presse GHM)