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Publié par fxg

32 Ultramarins lauréats des Talents d’Outre-merTalents-2013.jpgLa 5e cérémonie de remise des prix des Talents d’Outre-mer a eu lieu lundi à Paris. Selon Jean-Claude Saffache, président du CASODOM, l’organisateur, elle contribue à rendre visibles les ultramarins qui se sont illustrés dans des parcours d'excellence, en surmontant souvent des barrières qui auraient pu être discriminantes. Elle vise encore à promouvoir ses lauréats en exemples pour démontrer à la jeunesse ultramarine qu'il n'y a pas de fatalisme qui s'opposerait à leur intégration et ascension sociales. Enfin, une telle opération offre à l'ensemble de nos concitoyens français une image des outre-mer, et notamment de leurs jeunes, plus positive que celle que certains d'entre eux peuvent s'en faire. Ces talents sont « un vivier de compétences et un potentiel en ressources humaines qui pourrait être mis avec plus d’acuité au service de l’Outre-mer », selon Yola Minatchy, talent 2005 et présidente du réseau des Talents d’Outre-mer. 

FXG, à Paris 


Quinze Martiniquais distingués dont sept « jeunes talents »

Sédi-Anne Boukaka, 25 ans, est contrôleur de gestion junior, titulaire d’un master 2 en management, filière expertise comptable, obtenu en 2011 à l’Ecole supérieure de commerce de Paris (ESCP Europe). Elle vient en outre de passer son diplôme d’expertise comptable à Paris. Elle a aussi fait une partie de sa formation aux Etats-Unis où elle a suivi en 2011 le MBA international en politiques financières et économiques de l’université de South Carolina. En Italie, elle a suivi le cursus finances internationales de l’université catholique de Milan. Après ses diplômes, ayant intégré le dispositif de VIE (Volontariat international en entreprise), elle a travaillé trois ans comme contrôleur de gestion junior dans la filiale italienne du groupe PSA Peugeot-Citroën. Sa mission terminée, elle a été recrutée en septembre par la filiale italienne du groupe pharmaceutique Roche comme contrôleur de gestion. Ancienne élève du lycée Bellevue de Fort-de-France où elle a passé son Bac S mention très bien.

Christelle Jacob, 27 ans, est ingénieur en aéronautique, elle est titulaire d’un mastère spécialisé en systèmes embarqués de l’Institut supérieur de l’aéronautique et de l’espace de Toulouse, et d’un master 2 en ingénierie mathématiques de l’Université Paul-Sabatier de Toulouse (2008). Egalement doctorante à l’ISAE, elle doit soutenir en fin d’année une thèse portant sur des questions de sécurité et de maintenance pour un projet Airbus. Mais déjà, en mars dernier, elle a été embauchée comme chef de projet en recherche et développement dans le groupe Altran, spécialisé dans l’ingénierie aéronautique et de l’espace. Ancienne bachelière du lycée Bellevue de Fort-de-France où elle a fait ses prépas.

6. Tristan Leclercq, 23 ans, est élève ingénieur en 3e année à l’Ecole polytechnique dont il sera diplômé en 2015, il effectue un double cursus puisqu’il a entrepris à la rentrée un master en ingénierie mécanique à l’université de Berkeley en Californie pour une durée de deux ans. Après l’obtention de ses diplômes, il compte s’investir dans la recherche via une thèse de doctorat. En 2008, avec son BAC S mention très bien, il a été major académique de la Martinique avec une moyenne de 19/20. De plus, champion de planche à voile de la Martinique, il a participé 4 fois à des championnats du monde et a été sacré champion de France en 2008, l’année de son bac.

Audrey Lecurieux-Durival, 25 ans, est ingénieur en aéronautique, spécialisée en énergétique et propulsion. Elle est depuis avril 2012 ingénieur propulsion chez Airbus à Toulouse. Elle a fait ses études à l’Institut polytechnique des sciences avancées à Paris, une école d’ingénieurs de l’air et de l’espace dont elle est sortie diplômée en juin 2011. Après son secondaire au lycée Schœlcher, elle a fait les classes préparatoires du lycée Bellevue d’où elle a réussi son concours en école d’ingénieurs. Elle a effectué sa dernière année d’études à l’université Laval au Canada, dans le cadre d’un échange académique, pour une formation en génie mécanique et aérospatial.

Marie-Georges Ransay, 25 ans, est ingénieur en génie industriel, diplômée en 2011 de l’Ecole d’ingénieurs du littoral côte d’Opale, EILCO. A l’issue de sa 2e année d’école d’ingénieurs, elle a effectué une mobilité Erasmus en Finlande pour se former en management industriel à l’université Central Ostrobothnia d’Ylivieska. Puis à la fin de ses études, elle a été recrutée en 2012 dans le cadre du dispositif VIE (Volontariat International en Entreprise) comme ingénieur système chez l’avionneur EADS à Hambourg en Allemagne. Elle travaille dans un service qui conçoit et fournit des systèmes d’oxygène aux avions civils et militaires et est particulièrement en charge des Airbus A 320.

Raymond Sébastien, 28 ans, est dessinateur concepteur, auteur de bandes dessinées. Il est diplômé d’une école d’art réputée : l’Ecole de dessin Emile Cohl de Lyon. Il a déjà remporté deux concours dans ce domaine en 2012 : le 2e prix du concours Phillip K. Dick, et le 1er prix du concours Ganuta (section illustration). Cette dernière distinction le fait remarquer par un célèbre professionnel, Yan le Pon, avec qui il a collaboré en 2013 à la réalisation d’une bande dessinée sur l’histoire de Lyon, commandée par le magazine Lyon Capitale. Une de ses illustrations a également été sélectionnée pour une exposition sur « les cités d’or» organisée par le musée Guimet à Paris en mars 2013. Aujourd’hui son travail d’artiste intéresse de plus en plus de connaisseurs.

http://raymondsebastien.com

Cyril Zinsou, 24 ans, est ingénieur chimiste analyste, spécialisé dans l’analyse sensorielle en parfumerie. Il est depuis 2012 dans le groupe l’Oréal. Après une licence de chimie à l’université de Paris XI Orsay (2010), il réussit la très sévère sélection de l’Institut supérieur international du parfum, de la cosmétique, et de l’aromatique alimentaire (ISIPCA) de Versailles, où il a passé son master 1 et découvert l’expertise du monde des odeurs, les techniques d’extraction des plantes, et l’univers des parfums. Il franchira une nouvelle sélection pour intégrer le master 2 professionnel arômes, parfums et cosmétiques (ARPAC) de l’université du Havre où seules 20 places sont en compétition pour des demandes d’étudiants affluant de toute la France. C’est après son stage de fin d’études chez L’Oréal qu’il a décroché son premier contrat.

Huit « talents confirmés »

Elodie Gallet de Saint-Aurin, 28 ans, est diplômée de HEC  en 2008, avec une spécialisation en information financière et audit conseil, plus une équivalence du diplôme d’expertise comptable. Après une expérience dans la finance en métropole et à New York, via le groupe AXA, elle repart dans son département d’origine où elle dirige aujourd’hui son propre cabinet de conseil en optimisation des coûts, le cabinet Sintorin. Elle a déjà développé un portefeuille de clients dans les Caraïbes et à la Réunion et a accompagné des évènements économiques importants.

Christophe Gros-Dubois, 40 ans, est producteur et réalisateur de films. Après une maîtrise de droit et un DEA en sciences politiques, il a décidé en 2002 de reprendre la société de production fondée il y a trente ans par son père, Madiana Production. Il a déjà à son actif deux téléfilms et quelques séries télévisées produites pour France Ô et ATV Martinique. Son objectif est d’apporter une certaine visibilité à des thématiques ultramarines.

David Jean-Etienne, 30 ans, est ingénieur en génie physique, diplômé de l’Institut national des sciences appliquées de Toulouse, et également titulaire d’un master 2 management en environnement high Tech, de l’Ecole supérieure de commerce de Toulouse. Depuis 2012, il est consultant en management dans la filiale française du groupe Devoteam Consulting, un des leaders européen du conseil en stratégie dans les technologies de communication. Son goût pour les nouvelles technologies et l’innovation a déterminé le choix de ses stages d’ingénieurs : au laboratoire de photonique et nano structures du CNRS de Marcoussis, au département d’électronique de l’université Carleton à Ottawa au Canada, et dans une filiale du groupe EADS, Astrium, spécialisée dans les télécommunications satellites. Et aujourd’hui, tout en gérant sa carrière, cet ancien champion de la Martinique de triathlon, trace aussi son parcours sportif en participant régulièrement à des marathons et semi marathons, dont celui de New York.

Jean-Marc Laouchez, 50 ans, est responsable mondial du département banque et finances du groupe international de conseil en stratégies, Hay Group, basé à New York. Ancien du lycée Bellevue de Martinique, il est diplômé de l’Ecole supérieure de commerce de Paris en 1986 et titulaire d’un MBA de Wharton university aux USA. Il a mené une partie de sa carrière en France, notamment chez Indosuez, puis au Brésil où il a servi sept ans comme consultant mondial pour l’entreprise Mac Kinsey, avant de créer son propre cabinet de consultant à Sao Paulo. Recruté ensuite par la firme Hay Group qui compte 3000 collaborateurs sur 48 pays à travers le monde, il en est devenu directeur associé en 2012.

Raphaël Maréchal, 27 ans, est architecte diplômé d’Etat, issu de l’Ecole nationale supérieure d’architecture de Paris La Villette, il a acquis une double compétence en passant aussi un diplôme d’architecte urbaniste à l’Ecole nationale d’architecture Paris-Belleville. Depuis septembre 2012, il est revenu s’installer en Martinique et travaille pour l’agence Carua, (Caraïbes Urbanisme Aménagement) qui a notamment oeuvré dans de nombreux programmes d’amélioration de l’habitat insalubre aux Antilles. Pour parfaire son profil d’architecte, il vient d’obtenir une dernière qualification, celle de l’habilitation à exercer la maîtrise d’œuvre en son nom propre (HMONP), délivrée par un jury de l’Ecole nationale supérieure d’architecture de Paris La Villette.

Raphaël Maréchal a voyagé au Canada, aux Etats-Unis, au Mexique, au Liban, au Japon, en Chine et en Europe pour nourrir son inspiration. Son projet de mémoire de fin d’étude a été ainsi particulièrement remarqué, après avoir été sélectionné pour être présenté à une conférence internationale d’architecture à Shanghai. Dans le cadre d’échanges académiques avec l’école d’architecture de l’université de Shanghai, il avait effectué un voyage d’étude d’un mois dans cette ville et avait réalisé, en binôme, un projet d’aménagement urbain de la banlieue Est de Shanghai, où il proposait un développement de la ville en préservant l’activité agricole, et avec une intégration harmonieuse des transports dans l’espace. L’originalité de ce travail avait été alors soulignée par d’éminents spécialistes. Raphaël Maréchal a débuté sa vie professionnelle à Paris comme chargé d’études auprès du chef de projet de gare du Grand Paris. Maintenant il travaille plus particulièrement sur des problématiques de recomposition urbaine de territoires domiens. Il est aussi sollicité pour intervenir dans des conférences internationales d’architecture.

Mathias Marie, 28 ans, est issu d’un double cursus. Ingénieur en électronique et informatique industrielle, il est diplômé de l’Ecole nationale supérieure des sciences appliquées et de technologie de Lannion qu’il a intégrée après ses prépas au lycée Bellevue de Fort-de-France. Il est aussi titulaire d’un master 2 en télécommunication et traitement du signal, obtenu à l’université de Rennes 1. Depuis 2008, il travaille dans le groupe BNP Paribas où il a été nommé en 2011 responsable de la stratégie digitale du groupe. Jouissant d’une forte notoriété dans l’entreprise, il y est reconnu comme la référence pour toutes les questions de noms de domaines, au point de représenter BNP Paribas dans des colloques internationaux spécialisés. Ainsi, il est récemment intervenu sur ces questions lors d’une table ronde organisée par le MEDEF à Paris.

William Rapha, 34 ans, est ingénieur, diplômé de l’Ecole centrale de Paris en 2003, après avoir fait toute sa scolarité au lycée Schoelcher jusqu’au bac S mention très bien. Pour ses prépas, il est passé par le très sélectif lycée Sainte-Geneviève de Versailles avant d’intégrer l’Ecole centrale où il a fait une spécialisation en informatique et télécommunication. Après un début de carrière chez un éditeur de logiciels puis dans une société de services informatiques, il a été recruté en 2010 comme chef de projet dans la filiale française du groupe international Mphasis Wyde, spécialisé dans les solutions informatiques. Il y est en charge de l’application des paramétrages des forfaits mobile

Marilyn Séphocle, 52 ans, est une chef d’entreprise basée à New York. Elle est depuis 2001 PDG d’une société de consulting, Ideas Inc, spécialisée dans la traduction et l’interprétariat, les relations internationales et l’enseignement de langues et cultures étrangères. Elle est en outre depuis 1995, directrice, de l’Ecole d’interprétariat simultané de Howard university à Washington où elle a créé des programmes d’enseignement de traduction et d’interprétariat. Par ailleurs, consultante en langues étrangères pour la conception de programmes d’apprentissage intensif de langues étrangères, elle travaille avec des institutions de référence comme les Nations Unies, la Banque interaméricaine de développement, le groupe bancaire American Express, la Maison Blanche et divers ministères américains. Après sa scolarité à la Martinique, elle a fait ses études supérieures aux Etats-Unis : master en Sciences politiques, option relations internationales à l’université John Hopkins de Washington (1998), master de l’Ecole de commerce de Howard university, et doctorat en allemand à New York university (1982-87)


Cinq Réunionnais distingués dont trois « jeunes talents »

Olivia Grondin, 24 ans, est titulaire d’un master d’études européennes approfondies (mention tres bien et major de sa promotion), obtenu en juin dernier au Collège de l’Europe à Bruges en Belgique, dont elle a été la première étudiante réunionnaise. Elle vient d’être recrutée par le groupe Veolia Environnement pour sa direction des affaires européennes basée à Bruxelles. Elle a été par ailleurs lauréate de la bourse d’excellence Lavoisier du ministère français des Affaires étrangères et européennes. Elle possède également un master 2 professionnel en relations internationales de l’université Paris 1 Panthéon- Sorbonne, obtenu avec la mention très bien et a été là aussi, major de sa promotion.

Léo Neufcourt, 22 ans, est ingénieur diplômé de l’Ecole polytechnique en septembre 2013. Il poursuit sa formation aux Etats-Unis où il a entamé en août dernier un doctorat en statistiques à Columbia university à New York, toujours dans le cadre d’échanges académiques avec Polytechnique. Major de sa promotion au bac au lycée Evariste de Parny à la Réunion, il a effectué ses classes préparatoires au lycée Sainte-Geneviève de Versailles et a été admissible du premier coup à l’Ecole polytechnique. Lors de sa première année de prépa, il a remporté le prix EADS pour sa qualification à l’équipe française des olympiades internationales de physique.

Aurore Vaïtinadapoullé, 26 ans, est titulaire d’un master 2 en bio-informatique obtenu à l’université de Paris 7 Denis-Diderot, elle est actuellement en 2e année de doctorat. Son travail de thèse porte sur la détection des protéines olfactives de certains types de moustiques vecteurs du paludisme pour aboutir à la mise au point de produits répulsifs plus efficaces destinés à réduire l’impact de ces moustiques. Elle a fait son stage de master 2 en Inde, dans un laboratoire réputé pour ses recherches sur le paludisme, le National centre for biological sciences de Bangalore. Elle a aussi fait toute sa scolarité à la Réunion jusqu’à la licence de biochimie. Son ambition est de contribuer à la création d’une filière d’enseignement de bio-informatique à la Réunion.

Deux « talents confirmés »

Emmanuel Moutaye, 29 ans, est ingénieur recherche et développement en électronique analogique numérique. Il est titulaire d’un doctorat en électronique, microélectronique, optoélectronique et systèmes embarqués, soutenu en 2010 à l’Institut national polytechnique de Toulouse. Après un BTS en électronique à la Réunion, il a repris une filière universitaire et décroché une licence d’ingénierie électrique à l’université de la Réunion en 2005. Souhaitant se spécialiser en microélectronique et systèmes embarqués, il a poursuivi sa formation à Toulouse en étant chaque fois major de sa promotion, en master 1 et master 2 professionnel. Son doctorat, soutenu en 2010, a donné lieu à des publications dans des revues internationales spécialisées dans l’électronique et l’optoélectronique. Il a ensuite effectué un post-doctorat au Centre national d’études spatiales (CNES) où il a travaillé sur la mise en place d’un système de correction pour améliorer les télécommunications entre les satellites et les stations au sol. Ses travaux ont, là aussi, fait l’objet de publications et d’un dépôt de brevet en cours. Ils ont en outre suscité des sollicitations de sociétés industrielles. En début 2013, il a été recruté comme ingénieur de recherche à l’Institut de recherche en astrophysique et planétologie, à Toulouse.

Hubert Teyssedre, 28 ans, est agrégé de mécanique, titulaire d’un master 2 de mécanique de l’Ecole nationale supérieure de Cachan, il vient de soutenir un doctorat au Commissariat à l’énergie atomique de Grenoble où il compte poursuivre son post-doctorat, souhaitant s’investir dans la recherche. Sa formation en mécanique l’a amené à travailler sur un domaine très spécialisé des nano structures, avec des implications industrielles. Son travail de thèse a porté sur la fabrication de microprocesseurs à faible coût pour une utilisation dans le domaine de la microélectronique. Par ailleurs, au plan associatif, il s’est beaucoup impliqué en tant que vice-président de la confédération des jeunes chercheurs qui vise à valoriser les Doctorats auprès des pouvoirs publics et du monde de l’industrie.


S ept Guadeloupéens distingués dont trois « jeunes talents »

René Jean Corneille, 24 ans, a un triple cursus à son actif : master 2 finance de marché de l’Université Paris Dauphine, obtenu en 2012 avec la mention très bien ; master 2 recherche en finances mathématiques et probabilités, obtenu en 2013 avec la mention très bien à l’École nationale de la statistique et de l'administration économique (ENSAE Paris Tech) ; et il terminera en 2014 un master spécialisé en management, option finance de marché, à l’Ecole supérieure de commerce de Paris (ESCP Europe). Il est actuellement en stage à Natixis Bank comme assistant trader. Il a fait ses études en Guadeloupe jusqu’à la licence de mathématiques et informatique validée à l’Université Antilles-Guyane.

Kimberly Nelson, 25 ans a réussi un double cursus avec un diplôme de sciences politiques à Lille en administration publique et droit public, mention honorable (2010), puis un diplôme de HEC Paris, obtenu en juin 2013, avec une spécialisation en information financière, audit et conseil. Elle vient de terminer également un diplôme d’expertise comptable dont elle attend les résultats pour décembre. Elle a également fait une partie de sa formation en échange académique à l’université d’Halifax au Canada où elle passé un master of public administration en 2008. En septembre, elle a été embauchée comme analyste dans le cabinet international d’audit financier Pricewaterhouse Coopers (PWC). Melle Nelson a en outre été distinguée, le 7 novembre dernier, par le 2e prix Bernheim Mazars pour la qualité de son mémoire de recherche à HEC, sur la valorisation des start-up.

Jérémie Rollé, 26 ans, est titulaire d’un master 2 recherche en physique nucléaire avec une spécialisation en fusion thermonucléaire, de l’université Pierre et Marie Curie à Paris. Il a fait une partie de sa formation à l’Ecole polytechnique où s’est déroulé son stage en astrophysique. Il termine cette année un doctorat en physique théorique à la Direction des applications militaires du Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives. Ses travaux de recherche s’inscrivent dans le cadre de la construction du Laser MégaJoule (LMJ), un outil de fusion thermonucléaire contrôlée, ayant un rôle de dissuasion nucléaire en matière de défense, mais représentant aussi une réponse aux problématiques énergétiques sur le tarissement des ressources fossiles et le réchauffement climatique.

Olivier Volcy, 21 ans, est élève ingénieur en 2e année à l’Ecole polytechnique. Issu de la prépa du lycée Baimbridge, grâce à la mobilisation de ses professeurs qui ont détecté en lui un potentiel inexploité, il prépare sur place les concours aux grandes écoles d’ingénieurs et se met à rêver de Polytechnique. Admissible à l’Ecole centrale de Paris, aux concours commun mines/ponts et chaussées, et à toutes les autres grandes écoles du tronc commun polytechnique, il préfère refaire sa 2e année de prépa pour se donner une nouvelle chance d’accéder à Polytechnique. Pari réussi puisque aujourd’hui il s’épanouit pleinement dans cette formation. Il compte exercer plus tard dans la recherche.

Quatre « talents confirmés »

Loïc Iscayes, 31 ans, est un jeune chef d’entreprise, cofondateur et directeur associé d’Amofis Group, cabinet de conseil en formation et d’ingénierie, spécialisé en banque et finance. Titulaire d’un master 2 en finances et management de l’Ecole supérieure de commerce de Tours obtenu en 2007, il a d’abord travaillé dans une société financière à Dublin en Irlande, puis comme trader stagiaire dans une salle de marché du groupe Crédit Agricole, avant de se voir confier la responsabilité de grands comptes du Benelux, de Suisse et d’Afrique chez First Finance, leader européen du conseil en formation financière pour les professionnels. Pour enrichir ses compétences, il suit en 2012 une double formation, la première, sanctionnée par le certificat financier délivré par l’Autorité des Marchés Financiers (AMF), et la seconde, un certificat d’entrepreneuriat européen délivré par l’Ecole supérieure de Commerce de Paris (ESCP Europe). Enfin, il prépare un diplôme d’expertise comptable en cours du soir au CNAM, qu’il terminera en mai 2014. Aujourd’hui, son cabinet est fier d’afficher comme client la Banque de France. Par ailleurs, par le biais d’une association qu’il a cofondée en 2008, AKELIO, Loïc Iscayes accompagne des jeunes de zones urbaines sensibles et des jeunes ultramarins à travers des ateliers de coaching, de parrainage et de réseautage qui leur permettent d’entrer en contact avec des cadres et collaborateurs de PME ou de grandes entreprises. Une centaine de jeunes a ainsi trouvé des stages ou rencontré des recruteurs.

Lionel Marcin, 31ans, a fait un double cursus. Ingénieur en matériaux composites, il possède un doctorat en génie mécanique de l’université de Bordeaux 1, effectué en partenariat avec le centre de recherche aéronautique français et il a fait son post-doctorat à l’Ecole nationale supérieure de Cachan. Il a été également major de sa promotion du diplôme d’ingénieur de l’Ecole centrale de Marseille, et est aussi titulaire d’un master 2 en mécanique des matériaux et des structures de l’université d’Aix-Marseille. Ses travaux ont fait l’objet de différentes communications et d’au moins sept publications dans des journaux scientifiques spécialisés, ce qui est assez exceptionnel. Depuis janvier 2011, il est responsable de projet recherche et développement dans le groupe Safran, à la Snecma Il a eu en outre une expérience d’enseignement, ayant encadré des étudiants de master comme chargé de travaux dirigés à l’Ecole des mines de Paris, puis à l’Ecole nationale supérieure de Cachan, et enfin à l’université d’Evry.

Jean-Marie Vespasien, 34 ans, est ingénieur concepteur de systèmes avancés chez Renault depuis 2006, il est diplômé de l’Ecole nationale supérieure d’électrotechnique, d’électronique, d’informatique, d’hydraulique et des télécommunications de Toulouse, où il a fait une spécialisation en génie électrique et automatique. Il a également obtenu, dans le cadre d’un échange académique, un certificat en mécanique et automatique de niveau master 2 à l’Université d’Etat de l’Ohio aux Etats-Unis. Durant son séjour américain, il a également travaillé comme ingénieur stagiaire dans un centre de recherche sur le développement d’un système de contrôle de véhicules hybrides. Son diplôme en poche, il a été recruté successivement par trois grands constructeurs automobiles : comme ingénieur d’études chez Peugeot Citroën où il devait concevoir des prototypages de moteur diesel, chez Ford en Allemagne et aujourd’hui à Renault où il est responsable de la stratégie développement d’un moteur hybride électrique. Il a à son actif six brevets déposés entre 2006 et 2010. En 2011, il a été promu concepteur de systèmes avancés à la direction de l’électronique et des techniques avancées de Renault. Ancien du lycée Providence des Abymes, il a fait ses classes préparatoires à Toulouse et a intégré son école d’ingénieur après le concours du tronc commun Polytechnique.


Quatre Guyanais distingués dont trois « jeunes talents »

Vanessa Constant-Laforce, 27 ans, est docteur en droit européen et droit du commerce international dans le domaine agricole, de l’environnement et de l’agroalimentaire, diplômée de l’université d’Abertay-Dundee en Ecosse. Sa thèse a porté sur « les défis juridiques pour les exportations de produits alimentaires agricoles en provenance des pays en développement vers l’Union européenne ». Après son baccalauréat à Cayenne, elle a obtenu une maîtrise de droit privé à l’université d’Orléans puis, voulant se former à l’étranger, elle a bénéficié du système Erasmus pour aller faire son doctorat en Ecosse, qu’elle a soutenu cette année. Elle vient d’être embauchée comme attachée parlementairede Chantal Berthelot pour son expertise sur les questions de droit agricole et environnemental.

Fabien Sommier, 23 ans, est originaire de Maripasoula. Il s’est battu pour allier son amour des animaux avec une formation qualifiante. Par sa motivation, il est devenu soigneur de chevaux puis assistant animateur équestre grâce au soutien de la mission locale régionale de Guyane et le comité régional d’équitation de la Guyane qui ont créé une filière d’apprentissage dans ce domaine. Mais il continue à se former pour devenir moniteur équestre, son ambition étant de créer un jour une structure dans sa région d’origine afin de faire découvrir l’équitation aux enfants des écoles, mais aussi d’organiser des randonnées équestres pour les nombreux touristes qui visitent la région.

Luwdji Theolade, 25 ans, est ingénieur en aéronautique, diplômé en 2011 de l’Ecole supérieure des techniques aéronautique et de la construction automobile (ESCTACA). Après avoir exercé, à la fin de ses études, comme chef de projet à la société Detampel, sous-traitant du groupe Eurocopter, il a souhaité apporter une double compétence à son profil d’ingénieur. Il termine donc cette année un master spécialisé en finance dans une prestigieuse école de commerce, l’ESSEC, dont il attend le diplôme sous peu. Il est actuellement en stage d’assistant Trader chez un géant européen du courtage, la société Kepler Cheuvreux.

Un « talent confirmé »

Raymond Cazal, 28 ans, est pilote de ligne à Air Guyane depuis 2012.
 Son rêve depuis l’école, à Maripasoula, était de devenir pilote d’avion. Mais peu informé des orientations et avec des moyens limités, il suit le cursus professionnel qui s’offre à lui : un bac professionnel froid et climatisation au lycée de Kourou. Une conseillère d’orientation, également amatrice de pilotage, l’encourage à prendre des cours de pilote privé. Il économise sur ses petits jobs pour se payer les heures de vol réglementaires, obtient sa licence de pilote privé avion en 2005, et entreprend un parcours du combattant pour trouver des aides pour aller poursuivre sa formation en métropole. Grâce à sa persévérance, et par le biais d’une formation professionnelle effectuée à Perpignan et de qualifications complémentaires, il obtient sa licence de pilote professionnel en 2010. Il travaille alors dans une petite compagnie privée avant d’être recruté par la compagnie Air Guyane qui l’envoie en République tchèque pour une nouvelle qualification sur les avions qu’elle exploite. Aujourd’hui il est officier pilote de ligne confirmé.

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