Terre de blues
Barrington Levy, James Taylor et E.sy Kennenga, têtes d’affiche du prochain Terre de blues
G’ny, la Guadeloupéenne, Angélique Kidjo, la Béninoise et Barrington Levy, le Jamaïcain seront sur la scène de l’habitation Murat, à Marie-Galante, le samedi 7 juin. Flavia Coelho, la Brésilienne (photo), Tito Puente junior et Marlow Rosado, les Porto-Ricains, et James JT Taylor, l’Américain, y seront le dimanche 8 juin. Jean Jean Roosevelt, l’Haïtien, Kenny Neal, autre Américain, et E.sy Kennenga, le Martiniquais clôtureront le festival, le 9 juin, sur la scène du port de Grand-Bourg.
Harry Selbonne, président de la communauté de communes de Marie-Galante, et François Cléonis, président de l’office du tourisme de la galette, ont dévoilé hier à Paris le programme de la prochaine édition du festival Terre de blues. Le parrain a déjà été choisi, c’est Alphonse Siroy, dit Paulo, président de l’Union vélocipédique de Marie-galante (photo). Le grand événement marie-galantais du week-end de la pentecôte a su, en quinze éditions, se faire une place dans l’agenda guadeloupéen et même caribéen. « L’hôtel du levant sur le morne de Capesterre est déjà complet pour la période du 6 au 9 juin », prévient Harry Selbonne. L’an dernier, la scène de Murat a rassemblé jusqu'à 14 000 personnes le dernier dimanche, « selon les Renseignements generaux », précise le président Selbonne qui rappelle que l’île a 11 483 habitants. Du 16 au 21 mai 2013, l’Express des îles a comptabilisé 14 765 passagers, soit une augmentation de 18 % par rapport a 2012. Un événement donc pour la galette dont nombre de ses habitants savent en tirer des avantages économiques. « Les petits vendeurs de sachets de canne à sucre ont fait des chiffres d’affaires de 2 à 3000 euros », assure M. Selbonne tandis que les locations d’hébergement permettent aux bailleurs de réaliser dans cette période 20 % de leur chiffre annuel ! Sans compter le travail que cela procure sur place pour le montage et démontage des scènes : 60 emplois. Avec le temps, les Marie-Galantais ont su se professionnaliser. « Et ca démarre à l’heure, précise encore M. Selbonne, car après, il y a encore les afters. » C’est le côté off du festival avec la participation des établissements locaux, comme Chez Henri à Saint-Louis.
Le budget de Terre de blues est de 800 000 euros. Le Conseil general en met 15 000, la Région, 30 000, la communauté de communes, 331 000, la direction des affaires culturelles, 16 000 et l’Europe, via le FEDER, 408 000 euros.
Pour la sécurité, un renfort de gendarmes porte leur effectif à 18. En quinze ans d’existence, l’organisation affirme n’avoir déploré aucun incident sérieux.
FXG, à Paris