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Publié par fxg

Vendre la Réunion à Top résaMiss-et-equipe-IRT-Top-Resa.jpg

Alors qu'une campagne d'affichage sur la Réunion s'achève dans l'Hexagone, l'IRT a pris ses quartiers au salon international du tourisme à Paris, Top Résa, où se joue la prochaine saison.

Le président de l'Ile de la Réunion tourisme (IRT), Patrick Serveaux, ne dit jamais le mot "requin", au mieux lâche-t-il "bêtes à aileron". Au salon international du tourisme (Top résa) qui a ouvert ses portes mardi à Paris, Patrick Serveaux, a plutôt choisi les sirènes ! Entouré de miss Réunion et de miss France, il affiche sourire et bonne humeur devant le stand de l'IRT. "C'est vrai que l'image de la Réunion est marquée par cet événement, explique-t-il. C'est encore un peu dans les têtes, mais on ne peut pas vendre uniquement l'intérieur de la Réunion. Il nous faut donc informer notre clientèle sur nos 22 km de plages sécurisées."

Miss-France-et-miss-Reunion.jpgTop Résa, c'est un salon professionnel, business to business, et l'IRT est là pour entretenir ses relations avec les tour opérateurs, les agences de voyages, et trouver d'autres prescripteurs pour vendre la destination. Il faut donc chaque année avoir des nouveautés à proposer. "Ce qui fait le charme de la Réunion, ce sont les activités comme le parapente, la plongée, l'observation des baleines. On peut faire une randonnée et le soir piquer une tête à l'Ermitage..." Patrick Serveaux se reprends tout de suite pour ajouter : "En toute sécurité"!

Un requin inexploitable

Patrick-Serveaux-IRT.jpgUn tourisme requin est-il possible comme cela se fait en Australie ou aux Bermudes ? Patrick Serveaux assure que la question a été posée mais que la réponse est négative. Les espèces présentes à la Réunion ne sont pas les mêmes que celles qu'on trouve en Australie ou en Afrique du sud, des endroits où l'on propose de plonger au milieu des squales. "A la Réunion, explique Patrick Serveaux, deux espèces posent problème dont le bouledogue. On ne voit jamais le bouledogue ! Ceux qui sont venus exprès pour les observer ne les ont jamais vus et ceux qui en ont vu ne sont plus là pour en parler..."

Lui, ce qu'il vend, à la Réunion, c'est la France, la "french attitude". Et si les chiffres de la fréquentation de la destination ne sont pas bons (en baisse de 1 % au premier semestre 2014), il tempère et préfère parler de "stabilisation". "Pendant deux ans, nous avons eu une baisse d'activité et les chiffres de juin nous indiquent qu'il y a une accélération des ventes en agence de voyage notamment." A Paris, la campagne d'affichage pour promouvoir la Réunion vient de s'achever. L'IRT attend un "post-test" pour mesurer l'impact de cette campagne sur la clientèle. "On peut espérer un bon second semestre, reprendre une courbe ascendante et retrouver la clientèle qu'on a perdue", espère-il.

Le partenariat conclu entre Air Austral et Air France pour permettre à une clientèle européenne de pouvoir venir à la Réunion avec un seul billet d'avion, donne déjà de bons résultats. Au cours de ce premier semestre, la clientèle non métropolitaine a cru de 28 %. Et si 80 % des touristes sont toujours métropolitains, l'IRT souhaite développer d'autres clientèles comme les Allemands, les Espagnols, et les Suisses en Europe, et les Indiens et les Chinois en Asie.

FXG, à Paris


Une petite activité croisière

Patrice-Regnier-Patrick-Pourbaix-Costa.jpgCosta assure être le seul croisiériste à offrir au marché français des croisières au départ de la Réunion. "La compagnie Paquet le proposait déjà, indique Patrick Pourbaix, le directeur général adjoint France de Costa. En 1993, Costa a racheté Paquet et nous avons relancé ces croisières." De décembre à mars 2015, le Costa Néo Classica propose un parcours de deux semaines pour prendre le temps de rallier Maurice, les Seychelles, Noci-Bé, Diego Suarez et Tamatave à Madagascar avant de rentrer à la Réunion. Le même paquebot propose aussi la grande croisière (un mois) pour rallier l'Italie depuis la Réunion. "C'est une possibilité pour les Réunionnais de prendre des vacances hors de la Réunion sans avoir à prendre l'avion", souligne le directeur marketing France de Costa, Patrice Régnier. La clientèle de ces croisières est pour moitié locale et métropolitaine, les autres sont Européens. Selon M. Regnier, ces croisières d'hiver (vu de l'hémisphère Nord) ne sont pas bénéficiaires, elles permettent de maintenir l'activité de ses personnels (600 à 1000 membres d'équipage par navire). Les bénéfices viennent surtout avec les croisières en Méditerranée l'été.

Car pour avoir un bon taux de remplissage (le Néo Classica a une capacité de 654 cabines), il faut affréter des vols depuis Paris et pour limiter l'impact sur le coût global de la croisière, Costa le fait sans prendre de marge.

La croisière basée à la Réunion semble avoir trouver son rythme et sa fréquence, car la géographie et les distances entre les îles n'autorisent guère plus de possibilité, à l'inverse de ce qu'offrent Méditerranée et Caraïbe.

Du point de vue des retombées locales de la croisière, M. Pourbaix estime que chaque croisiériste en escale dépense entre 50 et 100 euros sur place. A cela s'ajoute la taxe portuaire acquittée pour chaque passager, les droits de quai et les frais d'avitaillement.

 

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