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Publié par fxg

18 skippers à armes égales dans la transatlantique Bénodet Fort-de-France

Avant de se tester lors du prologue qui aura lieu le 2 avril dans la baie de l’Odet dans le sud-Finistère, les skippers de la transatlantique en solitaire Figaro-Beneteau ont été présentés à Paris, à la Maison de la Radio.skippers-et-officiels.jpg

En choisissant d’inscrire la course transatlantique en solitaire en Figaro au calendrier du championnat de France, Henri Gravelot, président de la classe Figaro Beneteau, et Jean-Pierre Champion, président de la fédération française de voile, ont permis de donner tout son éclat au plateau de skippers qui va batailler pour toucher le premier Fort-de-France. Gildas Morvan, tenant du titre de la dernière transat en 2009, « veut faire aussi bien ». Thomas-Rouxel.jpgThomas Rouxel (photo 1) veut « faire mieux qu’en 2007 » ; il était second. Eric Peron veut être à la barre du « premier Figaro de l’histoire à arriver en Martinique ». Anthony marchand vise le top 5. Jeanne grégoire, la seule femme, comptera les points à l’arrivée : « Faudra faire avec tous ces messieurs… » Jean-Maurel.jpgD’après Jean Maurel (photo 2), le directeur de course, les premiers sont attendus après 20 jours. L’idéal étant qu’ils arrivent le 29 avril, pour le week-end ! Romain Attanasio, pour sa première transat en solitaire a prévu des tomates pour… 21 jours. Eric Baray, seul skipper martiniquais de cette flotte de 18 Figaros, n’était pas là. Il est retenu pour son stage de survie. Ven dan Vwel, son bateau est en mer, entre Marseille et Bénodet… Il se prépare avec Marc Eming qui lui loue son bateau, et son conseil météo, Luc Poupon. Lors de la présentation des étalons (la montée des skippers sur le podium), Alfaso-Attanasio-Granel.jpgClaude Granel de l’association Ven dan vwel 972 n’a pas hésité une seconde pour remplacer Eric Baray sur scène et défendre le projet martiniquais. Eliane Chalono, adjointe au maire de Fort-de-France a souhaité « des courants très particuliers à Ven dan Vwel. Puis, la marraine de la course, la Martiniquaise Jacqueline Tabarly a lancé en direction des skippers : « Salut les enfants ! » Puis, à la cantonade : «  Je voudrais bien que Jeanne soit la gagnante pourvu qu’Erwan mon neveu soit le premier ! Et aussi et surtout devant le géant vert ! » Le prologue aura lieu le 2 avril à Bénodet. Sur le quai de Pen Foul, un village de la course sera érigé, jusqu’au départ, le dimanche 10 avril à 14 heures GMT.

FXG (agence de presse GHM)


La course

Le prologue du 2 avril sera le même parcours côtier que le jour du départ. 8 à 10 milles, 1h30 de course sur un parcours triangulaire, puis cap vers la Martinique. Un parcours libre, sans marques de passage. Compter dix nœuds de moyenne pour une option route sud ou prévoir de remonter jusqu’aux Açores si on prend l’option route nord… 20 jours, 22 jours si les vents sont faibles. Les skippers sont priés instamment d’arriver le week-end pour assurer un vrai accueil populaire ! Le contournement de la Martinique se fera par le sud car c’est là que sont concentrés la majorité des plaisanciers et que c’est aussi le passage obligé pour le Diamant que les skippers laisseront à bâbord. Puis, il y aura un parcours chronométré depuis le Diamant ou les Trois-Îlets jusqu’à Fort-de-France. Enfin, il y aura un run de 3 milles dans la rade de Fort-de-France pour une arrivée devant la Pointe Simon où sera érigé le village de la course. Le PC course sera à l’hôtel Carayou.


Le premier exploit de Ven dan vwel

Claude-Granel.jpgIls ont démarré avec zéro € le 10 février, et le 5 mars, leur budget était bouclé ! 125 000 €, 10 sponsors et un CMT qui a joué les facilitateurs avec les entreprises privées. Absent, car retenu pour faire son stage obligatoire de survie avant de prendre le départ de la soitaire, Eric Baray a quitté Fort-de-France pour gagner Marseille le 6 mars. Dans la cité phocéenne l’attendait Marc Eming qui lui loue son Figaro et le coache avant le départ. Le bateau connaît quasiment la route puisqu’à son bord Emig a fait 5e de la transat BPE 2007. Eric n’est pas un manche à la barre non plus puisqu’il skippe au sein de l’association Ven dan vwel 972 un Sunfast et un Jod. Leur palmarès en équipage (avec l’autre skipper André Cochanski) est enviable : 1er de la Triskell 2010 en Guadeloupe, 5e de la Heineken Regatta à Sint-Maartin. Pour cette course qui rentre à la maison, il compte finir classé. « On serait content s’il était dans les dix premiers », ose son camarade et associé dans le projet, Claude Granel (photo). Réaliste, il sait que le temps de prépration est court. « Il n’a en main le bateau que depuis deux semaines… Et il est novice sur Figaro. Au programme de cette dernière ligne droite avant départ, une semaine de préparation à distance à Bénodet avec Marc Emig et Luc Poupon, son conseiller météo. Cet ancien pro de l’AG2R sera basé à Antigua pendant la course pour l’aider à choisir la meilleure stratégie de navigation.


Ils ont dit

Henri-Gravelot-pdt-class-figaro.jpgHenri Gravelot, président de la classe Figaro-Beneteau

Michel Malinovski, 2e de la première Route du Rhum, décédé aujourd’hui, ne jurait que par la Guadeloupe. Je lui suggérais de s’intéresser aussi à la Martinique… En vain. Il y a une semaine, j’ai rencontré son épouse qui revenait de la Martinique. Elle m’a dit : « tu avais raison, c’est merveilleux et j’y retournerai ! »


Karine Roy-Camille, présidente du CMTKarine-Roy-Camille-Pierre-Bojic.jpg

C’est un événement nautique majeur qui va prolonger la saison touristique et c’est un pont que nous jetons entre la Bretagne et la Martinique.La Martinique souffre d’une image détériorée, nous devons changer la donne et revenir au premier rang des destinations préférées des Français.

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