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Publié par fxg

L'Assemblée nationale prend acte de la scission de l'UAG et tente de sauver les meubles

Alfred-Marie-Jeanne.jpgLa commission des affaires culturelles et de l'éducation de l'Assemblée nationale a adopté hier matin, sans le modifier, le projet de loi portant transformation de l’université des Antilles et de la Guyane. Le débat, à l'issue de la présentation du rapport du député Christophe Prémat, a donné lieu à un certain nombre de regrets. Au premier rang desquels la scission même de l'université des Antilles et de la Guyane. "Si les problèmes d'équilibre et de concurrence (entre Guadeloupe et Martinique, ndlr) sont réglés, a indiqué le rapporteur, se pose la question du rayonnement des deux nouvelles universités dans leur zone régionale." le député martiniquais Jean-Philippe Nilor est intervenu pour rappeler que "l'UAG avait été construite en 30 ans et abattue en 30 jours". Même son de cloche chez Alfred Marie-Jeanne qui a mis ses collègues en garde : "Nous ne sommes pas sortis de l'auberge !" Car le danger, c'est un risque de scission supplémentaire entre la Guadeloupe et la Martinique. "L'unicité d'une université amputée et l'autonomie des pôles sont un minimum", a averti M. Nilor.

La question de la gouvernance a bien sûr été au coeur des débats car si le mandat des deux vice-présidents semble ne pas poser de problème, celui de la présidente élue en janvier 2013 par le collège des trois pôles (Guadeloupe, Martinique et Guyane) a été discuté : "Il faudrait proroger le mandat de Mme Mencé-Caster au début 2017 et activer en suite un nouveau processus électoral", a indiqué le rapporteur qui souhaite que l'on dépasse la question des personnes pour s'arrêter sur celle de la procédure. C'est parce que "le risque d'une séparation des trois pôles universitaires n'est pas écarté", parce que "la scission du pôle guyanais est un drame", selon le rapporteur, que les membres de la commission ont choisi d'adopter sans modification le texte du projet de loi. "Il ne faut pas donner de gages à ceux qui rêvent encore de scission", a insisté Jean-Philippe Nilor. Ce vote a consisté, selon le rapporteur, à "prendre acte de la scission de l'UAG tout en essayant de sauver les meubles avec une gouvernance commune minimale".

FXG, à Paris

 

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