Affaire Lincertin/Gabet : le verdict
15 ans de prison pour avoir causé la mort de Jimmy Gabet
La cour d’assises de la Seine-Saint-Denis a rendu son arrêt, hier, dans l’affaire mettant en cause le Guadeloupéen Johanne Lincertin dans la mort du Guyanais Jimmy Gabet, le 16 décembre 2006, lors d’une rixe à la sortie d’une boîte de nit en région parisienne. Après deux journées et demi d’audience et près de trois heures de délibéré, les jurés ont condamné l’accusé à 15 ans de réclusion criminelle. A la question de savoir si Johanne Lincertin avait volontairement donné la mort à Jimmy Gabet, la réponse a été non. S’est-il rendu coupable de violences volontaires, ces violences ayant entraîné la mort sans intention de la donner ? La réponse a été oui. Les jurés ont donc suivi la thèse défendue par Me Lahmer qui s’est battu pour qu’on ne retienne pas le chef d’accusation de meurtre. Mais il a suivi les réquisitions de l’avocat général, Elodie Malassis, qui avait demandé dans la matinée une peine de 15 ans. Pour l’accusation, le rapport d’autopsie prouve la violence du coup de couteau qui a sectionné une côte avant de transpercer le coeur du jeune homme… Les parties civiles, représentées par les avocats du barreau de Cayenne, Mes Ombaku et Barrat (photo), ont estimé pour leur part que Jimmy Gabet avait été victime d’une « erreur de casting dans un film qui n’était pas le sien ». Fait étrange : à la fin de l’audience, avant que la cour ne se retire, le président Chaux a invité l’accusé à parler. Celui-ci n’a pas voulu profiter cette occasion pour exprimer regrets ou excuses. A la lecture du verdict, sa compagne a éclaté en larmes. Lui est resté de marbre.
La cour d’assises de la Seine-Saint-Denis a rendu son arrêt, hier, dans l’affaire mettant en cause le Guadeloupéen Johanne Lincertin dans la mort du Guyanais Jimmy Gabet, le 16 décembre 2006, lors d’une rixe à la sortie d’une boîte de nit en région parisienne. Après deux journées et demi d’audience et près de trois heures de délibéré, les jurés ont condamné l’accusé à 15 ans de réclusion criminelle. A la question de savoir si Johanne Lincertin avait volontairement donné la mort à Jimmy Gabet, la réponse a été non. S’est-il rendu coupable de violences volontaires, ces violences ayant entraîné la mort sans intention de la donner ? La réponse a été oui. Les jurés ont donc suivi la thèse défendue par Me Lahmer qui s’est battu pour qu’on ne retienne pas le chef d’accusation de meurtre. Mais il a suivi les réquisitions de l’avocat général, Elodie Malassis, qui avait demandé dans la matinée une peine de 15 ans. Pour l’accusation, le rapport d’autopsie prouve la violence du coup de couteau qui a sectionné une côte avant de transpercer le coeur du jeune homme… Les parties civiles, représentées par les avocats du barreau de Cayenne, Mes Ombaku et Barrat (photo), ont estimé pour leur part que Jimmy Gabet avait été victime d’une « erreur de casting dans un film qui n’était pas le sien ». Fait étrange : à la fin de l’audience, avant que la cour ne se retire, le président Chaux a invité l’accusé à parler. Celui-ci n’a pas voulu profiter cette occasion pour exprimer regrets ou excuses. A la lecture du verdict, sa compagne a éclaté en larmes. Lui est resté de marbre.