Top Résa Guyane
Le Comité du tourisme Guyanais a pris un stand au salon international du tourisme, Top résa, à Paris. Interview d'Alex Batilde, directeur des services du Comité du tourisme de Guyane.
" Le tourisme d'agrément a une plus grande valeur ajoutée "
En janvier dernier, vous avez présenté la nouvelle image de la Guyane. Comment la perçoive les professionnels que vous rencontrez depuis mardi au salon international du tourisme de Paris, Top résa ?
Top résa est pour nous l'amorce du véritable déploiement. C'est à partie de cette édition de Top Résa que nous affichons la campagne auprès du grand public. D'ores et déjà, le nouveau positionnement que nous avons pris, celui d'une Guyane adoucie, moins aventurière et plus familiale, est conforté par les professionnels. Ca correspond bien mieux à l'image que leurs clients attendent de la Guyane et ça va nous donner un nouvel angle d'attaque en terme de vente, de proposition de la destination.
Avez-vous établi de nouveaux objectifs en terme de fréquentation ?
La Région a voté un schéma de développement du tourisme et des loisirs pour les dix ans à venir. Il s'agirait d'arriver à doubler nos chiffres sur cette période, mais avec l'idée de ne pas travailler le segment du tourisme d'affaires qui se porte très bien en Guyane mais avec une ambition sur le segment du tourisme d'agrément qui lui a une plus grande valeur ajoutée pour nous.
Quelle est la part du tourisme d'agrément et de celui d'affaires ?
Nous parlons toujours d'une centaine de millier de voyageurs parce que nous avons un déficit d'observation. Mais à partir du 1er octobre, le CTG met en place une cellule d'observation, lance des enquêtes auprès des touristes à l'aéroport pour chiffrer tout ça. On noue aussi un partenariat avec une plateforme de réservation qui nous fera remonter... On est en train d'articuler un outil d'observation qui nous permettra de disposer d'éléments pertinents. Pour l'instant, on sait que la prédominance du tourisme d'affaires est avérée avec quelque 55 %.
Y a-t-il des nouveautés cette année ?
Notre stratégie a été d'améliorer l'offre d'hébergement qui était déficiente. La Région a donné l'impulsion pour faire monter en gamme les établissements. Aujourd'hui on a du 4 étoiles, de nouveaux hôtels en place comme le Royal Amazonia et ses 134 chambres, et même des meublés avec 4 ou 5 clés. Nous déployons aussi le label gîtes de France. Dans l'immédiat, le schéma prévoit des actions davantage tournées sur le terrain, sur des problèmes structurants.
Propos recueillis par FXG, à Paris