Rames Guyane 2018
Rames Guyane 2018 en préparation au Nautic de Paris
Les anciens et les nouveaux réunis sur le stand de Rames Guyane au salon nautique de Paris, c'est l'image symbole du renouveau de la course après le départ avorté de la 5 édition. Le nouveau président de l'association Rames Guyane, Christophe Roussel, l'ancienne présidente devenue secrétaire, Thara Govindin, Michel Horeau et Antoine Coyère, les créateurs de la course en 2006, mais également des skippers ayant traversé l'Atlantique à la rame et en solitaire participent chacun à leur manière à l'animation du stand, tels Jean-François Tardiveau, Benoît Souliez, Saïd Benamar ou Pascal Tesnière... C'est que l'embarcation exposée au milieu des voiliers et autres engins proposés au Nautic a une sacrée allure. En l'espace de quelques jours, onze personnes se sont présentées pour dire qu'elles étaient intéressées pour participer à cette course au large !
Christophe Roussel s'était inscrit pour l'édition 2017. Comme la course semblait compromise, cet agent de voyage basé à Sète et Toulouse a proposé de mettre la main dans la colle ! C'est donc désormais officiel, Rames Guyane partira le 2 décembre 2018 de Gorée au Sénégal pour rejoindre les îles du Salut en Guyane dès le 19 ou le 20 janvier 2019. Le départ sera retransmis en direct au Nautic 2018 ! 15 skippers sont pressentis pour l'heure, dont trois Guyanais : Patrice Maciel, Jean-Jacques Mendès et Frédéric Corvès. Pour la première fois, la course sera ouverte aux équipages en double. Deux seraient d'ores et déjà sur les rangs. Une première phase de qualificiation devrait avoir lieu en mai ou en juin dans la baie de Quiberon (Morbihan), mais des essais devraient donner lieu à un premier spectacle dès le mois de mars
"Nous voulons donner à cette course pleine d'aventure, explique le président Roussel, une richesse humaine de dépassement de soi autant pour les participants que pour les partenaires et les organisateurs !" Pour l'heure côté guyanais, la transatlantique est soutenue par la CTG, le CNES, Sofrayane, le Medef et la CCI. EDF pourrait aussi entrer dans la boucle. Au Sénégal, la ville de Gorée et son syndicat d'initiative sont très impliqués et devraient offrir un périmètre sécurisé pour les bateaux, les skippers, leurs équipes et les organisateurs. Lundi, son éminence Bassirou Sène, ambassadeur du Sénégal s'est rendu sur le stand en compagnie du député Lénaïk Adam. "Cette course, insiste Thara Govindin, est un super vecteur pour les échanges économiques et commerciaux entre nos deux pays."
Par ailleurs, il n'est pas sûr que la course prenne le départ sous le nom générique de Rames Guyane, le président Roussel assure être en discussion avec un sponsor principal qui, si accord est trouvé, devrait lui donner son nom.
FXG, à Paris